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Credits image : Barbara Zandoval / Unsplash

Intelligence ArtificielleTechnologie
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Quel avenir pour les assistants virtuels ?

Peut-on vraiment croire à des assistants virtuels capables de remplacer les employés chargés de tâches administratives ? C’est ce que semble promettre Anthropic avec sa dernière innovation en intelligence artificielle. Un rêve audacieux s’il en fut, cette ambition pose cependant de nombreuses questions.

Comment Anthropic entend-il transformer notre manière de travailler avec son nouveau modèle Claude 3.5 Sonnet ? Capable de contrôler les applications d’un PC simplement en imitant les gestes humains, son potentiel semble immense. Grâce à une API appelée « Computer Use », ce modèle va au-delà de la simple interaction textuelle. Imaginons un instant: un assistant virtuel autonome, capable de prendre des décisions par lui-même.

Mais avant de céder à l’enthousiasme, il convient de se demander si toutes ces promesses sont réalistes. Le marché est déjà saturé par des acteurs proposant des outils similaires, qu’il s’agisse de RPA ou de startups comme Relay ou Automat. Alors, qu’est-ce qui différencie vraiment Claude 3.5 Sonnet de ses concurrents ?

Dans une course technologique effrénée, Anthropic parie sur l’originalité et la qualité de son modèle.

Un rapide coup d’œil aux performances de Claude 3.5 Sonnet pourrait nous convaincre de son ambition. Pourtant, les premiers tests montrent des limites évidentes. Les tâches complexes, comme la gestion de réservations aériennes, ne se sont soldées que par un taux de réussite inférieur à la moitié. Un défaut qui pousse à s’interroger sur la rapidité et la précision de cette nouvelle technologie.

Au-delà des performances, les questions de sécurité ne peuvent être ignorées. Quelle part de responsabilité revient à l’utilisateur, et quelles sont les garanties offertes par Anthropic ? Les récents tests sur la sécurité des modèles d’IA sans capacité d’accès au PC ont révélé des failles surprenantes, augmentant les préoccupations lorsque ces modèles accèdent au bureau de l’utilisateur.

Cependant, Anthropic persiste dans son optimisme, affirmant que les bénéfices observés en situation réelle surpasseront les risques potentiels. Est-col-l’arrogance d’une entreprise avancée ou simplement la confiance en une technologie prometteuse ? Seul le temps nous le dira.

Enfin, alors que le marché des modèles bas prix s’ajuste, Claude 3.5 Haiku, une version plus économique, est également en préparation. Avec l’évolution constante de ces technologies, faut-il encore toutes les solutions proposées par Anthropic ? Une question qui soulève d’autres réflexions : s’agit-il là d’une véritable révolution qui bouleversera nos habitudes numériques ?

Face à de telles promesses et défis, une question persiste : jusqu’où pouvons-nous réellement faire confiance à ces nouvelles technologies pour gérer des tâches sensibles sans supervision humaine ?

Source : Techcrunch

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