Vous savez ce qu’on dit : « Acheter sans payer est un art en soi » ! Eh bien, il semblerait que la technologie se rapproche dangereusement de cette vision. Alors que les boutiques sans caisses deviennent aussi courantes que les emojis dans un texto d’ado, une petite entreprise portugaise veut donner à Amazon Go une leçon en matière de discrétion et de flair.
La startup portugaise, Sensei, vient de décrocher un joli pactole de 15 millions d’euros pour étendre sa plateforme de magasins sans contact. Avec BlueCrow Capital en tête de liste des investisseurs, et des partenaires nouveaux et anciens à la table, Sensei semble bien partie pour conquérir le monde. Mais attention, les géants comme 7-Eleven et Walmart ne comptent pas se laisser détrôner si facilement.
Basée à Lisbonne, Sensei a déjà levé 6,5 millions de dollars en amorçage (c’est-à-dire l’équivalent d’environ 5,4 millions d’euros) en 2021. Leur objectif ? Atteindre les 1 000 points de vente totalement autonomes d’ici 2026. Rien que ça ! Déjà implantée au Portugal, en Espagne, en France, en Italie, et même au Brésil, l’entreprise vise maintenant à s’étendre vers l’Europe centrale et septentrionale.
« Conquérir l’Europe avec du shopping sans friction, voilà le plan de Sensei. »
Pour réaliser tout cela, Sensei s’appuie sur une technologie de pointe : vision par ordinateur, capteurs alimentés par l’IA, et algorithmes en temps réel. Imaginez ça, vous entrez, vous faites vos emplettes, et hop ! Votre panier est mis à jour sans que vous ayez à sortir votre portefeuille. Le respect de votre identité et de votre vie privée est assuré, ce qui rassure même les plus paranoïaques d’entre nous.
Mais Vasco Portugal, le PDG et co-fondateur de Sensei, ne compte pas s’arrêter là. Lors d’un entretien, il a partagé que l’entreprise « croît rapidement, surtout l’année dernière… Nous sommes désormais présents dans cinq géographies. » Son analyse du marché est aussi tranchante qu’un couteau suisse : « L’expérience client est défaillante et traiter toutes les infos de vente en temps réel est un casse-tête. C’est l’heure de l’automatisation, comme dans les voitures et les usines. C’est une transition naturelle. »
Attention toutefois, la concurrence est rude. D’autres entreprises comme Standard Cognition, Trigo, Grabango, AiFi, et Zippin ont déjà amassé des millions pour ravir une part du gâteau. Dans cette révolution technologique, chaque enseigne espère pouvoir trancher sa part avec succès.
Alors que le monde regarde vers l’avenir des magasins sans caisses, il semble que la compétition soit aussi vive qu’un marathon de courses gratuites. La question reste : qui arrivera en premier sur la ligne d’arrivée sans mauvaise surprise ? Parce qu’après tout, dans cette course folle vers le futur, la seule chose qui devrait rester en arrêt, c’est la file d’attente !
Source : Techcrunch