« Si quelque chose semble trop beau pour être vrai, c’est généralement le cas. » Dans le monde des technologies, il n’est pas rare de démasquer des pratiques ingénieusement obscures derrière des promesses éclatantes. Ainsi, le cas de SoLo Funds a déjà attiré l’attention des autorités sous la loupe d’un nouveau recours collectif un tantinet piquant, et il semble qu’ils n’en aient pas encore fini de faire parler d’eux.
SoLo Funds est accusé d’avoir appâté les consommateurs avec des prêts sans intérêts tout en les incitant incognito à ajouter des « frais de pourboires » et des « frais de dons ». Dans une manœuvre digne d’un prestidigitateur raté, ces frais déguisés rendraient les prêts plus coûteux qu’anticipé, et ce, selon des plaintes clamant qu’il est difficile d’y échapper.
Pour ajouter du pep’s à cette saga, rappelons que TechCrunch avait déjà mis en lumière les déboires légaux de SoLo Funds avec le Connecticut, la Californie, et le CFPB. Le Bureau de protection financière des consommateurs accuse la société d’avoir manipulé les consommateurs grâce à des « pièges numériques » pour leur soutirer des frais tout en feignant qu’ils n’existaient pas. On dirait bien que la supercherie a atteint son apogée!
Quand les chiffres parlent sans intérêt, il semble que les frais chuchotent en cachette.
Avec au moins 13 millions de dollars levés de la part d’investisseurs aussi prestigieux que Serena Williams et Techstars, on se demande si l’interface ne glisse pas un peu trop de sourire dans son soi-disant altruisme. Mais hélas, comme on pouvait s’y attendre, SoLo Funds a préféré ne pas déposer de commentaire, un silence aussi épais qu’un bas de laine de grand-mère en hiver.
Alors, moralité de cette histoire pécuniaire ? Si vous voyez un service financier qui vous sourit un peu trop, méfiez-vous s’il vous fait de l’œil avec des chèques cadeaux. Car là où il y a de la feinte, il y a souvent anguille sous roche, ou une pile de frais cachés !
Source : Techcrunch