A space satellite hovering above the coastline

Credits image : SpaceX / Unsplash

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Frissons Galactiques : Quand Starship Fait un Diablo

« En technologie, tout est question de timing… Et parfois, il s’en faut d’une seconde. »

Ces derniers jours, si vous avez traîné sur les réseaux, vous avez peut-être vu passer une vidéo d’Elon Musk jouant à Diablo IV. On pourrait croire que les dieux des développeurs de jeux vidéo ont enfin conquis M. SpaceX, mais ne vous y trompez pas : ce n’est pas vraiment pour son gameplay que la vidéo a fait le buzz. En fond sonore, on entend un ingénieur de SpaceX lui raconter une histoire pas piquée des hannetons concernant un test du dernier vol de Starship.

Alors qu’Elon enchaîne les démons de pixels, l’ingénieur reste bien encré dans la réalité terrienne, tremblotant encore à l’idée que le vol était à une petite seconde de se terminer par un crash monumental. En cause, un composant mal configuré qui, si on le comprend bien, aurait pu transformer l’engin en une mouette d’acier tentant un atterrissage sur un échafaudage. C’est dans ces moments qu’on se dit que la conquête de l’espace, ça se joue aussi avec le diable… mais plutôt celui des détails techniques !

Même les lancements de fusées les plus impeccables flirtent parfois avec la catastrophe.

Et Musk, de son côté, en héros de l’espace et zom-bétoni en même temps, réagit avec un laconique « Wow, Yikes. » Un constat qui a de quoi refroidir même un milliardaire accro aux sensations fortes. Avant que l’adrénaline de l’ascension ne retombe, l’ingénieur dévoile que durant la descente du booster, un cache s’est détaché, menaçant les précieux composants censés assurer un atterrissage en douceur. Heureusement, SpaceX semble déjà avoir un plan pour éviter que ça ne se reproduise.

Cette aventure découle du cinquième vol d’essai intégré de Starship (IFT-5) du 13 octobre, où SpaceX a mis la barre très haut, ou devrais-je dire très « chopstick », avec ses fameux bras articulés pour attraper le booster au retour. Avec une audace à la « attention, ça va couper chéri », SpaceX a finalement réussi son coup, mais pas sans frayeur. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit une fusée frôler le crash et atterrir en douceur avec la grâce d’un éléphant sur un trampoline.

Encore une fois, cet épisode rappelle que même si les lancements semblent se dérouler sans anicroche, ils peuvent être beaucoup plus proches de l’incident qu’on ne le pense. Comme le souligne notre ingénieur, après chaque vol, c’est une montagne de données précieuses – « un chargement de postériors », pardonnez l’expression – qui vient alimenter les tests futurs. La mission désormais ? Trouver un équilibre raisonnable entre la vitesse et la minimisation des risques pour les tentatives à venir. Notons enfin que pour la première fois, la planification des vols n’est pas calée au calendrier de la FAA, SpaceX ayant, pour une fois, devancé les régulateurs.

Enfin, tant que Musk jouera à Diablo IV en supervisant ses lancers de fusées, on peut toujours espérer que la prochaine frayeur espaciale restera un jeu vidéo. Parce que, honnêtement, une SpaceX-usée de stress, qui en veut ?

Source : Techcrunch

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