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Credits image : Marek Studzinski / Unsplash

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L’issue du procès Apple contre Masimo révèle-t-elle une quête plus vaste ?

Comment un simple procès pour violation de brevet peut-il révéler des rivalités si profondes dans l’industrie technologique ? Ce vendredi, un jury fédéral a tranché en faveur d’Apple dans une affaire contre Masimo, déclarant que les montres intelligentes Masimo enfreignent des brevets Apple. Mais que signifie vraiment ce verdict pour les deux géants ?

Malgré le jugement en sa faveur, Apple ne tirera pas un gros profit financier de cette décision. La firme de Cupertino n’avait demandé que le minimum légal de 250 dollars. Pourquoi ? Selon John Desmarais, l’avocat d’Apple, « Nous ne sommes pas ici pour l’argent. » L’objectif était clair : contraindre Masimo à « cesser de copier notre design ». Serait-ce alors une stratégie pour réaffirmer le pouvoir et l’innovation d’Apple plutôt qu’une simple quête judiciaire ?

Cependant, cette démarche semble bien plus symbolique qu’efficace. Le jury a en effet conclu que le design original du Masimo W1 Freedom et de son module de santé, tout comme son chargeur original, portaient atteinte aux brevets Apple et que cette infraction était intentionnelle. Pourtant, Masimo n’a pas tardé à souligner que ces conclusions ne concernaient que « des modules et chargeurs discontinués », laissant ses produits actuels hors d’atteinte immédiate.

La victoire d’Apple est-elle surtout légendaire ou tactique dans une querelle de longue date contre Masimo ?

D’après Masimo, « Apple a principalement cherché une injonction contre les produits actuels de Masimo », considérant le verdict du jury comme une victoire sur ce point. Que nous révèle cette affaire sur l’état actuel de la compétition dans le domaine des dispositifs médicaux surveillant la santé ?

Ce procès découle d’une bataille juridique continue : Masimo avait initialement accusé Apple de violer ses propres brevets, principalement par le biais de la fonction de pulsio-oxymétrie de l’Apple Watch, permettant de mesurer les niveaux d’oxygène dans le sang. Suite à cela, Apple a désactivé cette fonctionnalité pour les modèles Watch Series 9 et Ultra 2, et elle est également absente dans la nouvelle Series 10. Pourquoi ces restrictions ne s’appliquent-elles qu’aux États-Unis ? Et quelle sera la suite avec l’appel d’Apple pour lever l’interdiction d’importation concernant les modèles utilisant cette fonctionnalité contestée ?

Desmarais a indiqué au jury que la fonction de pulsio-oxymétrie « n’a rien à voir avec cette affaire ». Mais peut-on vraiment dissocier cet outil important des enjeux plus larges de la technologie portable et des territoires qu’elle couvre ? Cela nous pousse alors à nous demander : que cherche réellement Apple dans cette bataille judiciaire ? Est-ce la protection de ses innovations ou bien une stratégie plus globale de domination du marché ?

Source : Techcrunch

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