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Credits image : Tesla Fans Schweiz / Unsplash

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L’auto-dérision, chemin vers l’auto-mation

“La simplicité est la sophistication suprême”, a dit Léonard de Vinci… ou peut-être Elon au coin d’un café Tesla. La semaine dernière, Jon McNeill, ancien cadre de Tesla et Lyft, a distillé des conseils avisés lors du World Business Forum sur ce qu’il appelle la méthode Tesla d’innovation par la simplification radicale. Une stratégie qui, même pour les initiés, reste enveloppée de quelques énigmes – un peu comme une voiture autonome essayant de comprendre un rond-point à l’envers.

Après sa présentation, je me suis installé avec McNeill pour parler d’automatisation chez Tesla, du nouveau robotaxi, et de pourquoi concevoir des véhicules électriques est un défi digne de faire chauffer des neurones de superordinateur. Et si quelqu’un peut rendre passionnante la monotonie d’une intersection sur une route de campagne, c’est bien lui.

Revenons en 2015, une époque où les téléphones étaient encore reconnaissables par leur bouton home – Tesla lançait son Autopilot. Comme me l’a dit McNeill, l’automatisation était un sujet quotidien. Pourtant, lorsque Tesla a dévoilé son robotaxi récemment, l’attente était telle qu’un soufflé raté aurait presque paru un succès. McNeill a exprimé son étonnement face aux prototypes révélés, nous laissant espérer qu’Elon Musk pourrait avoir bien plus dans son chapeau.

Même les meilleures idées méritent d’être revisitées… surtout quand les promesses stagnent sur une aire de repos.

Selon McNeill, l’approche « vision seule » pourrait paraître simplificatrice – jusqu’à ce que la brume et le brouillard fassent de votre trajet quotidien un jeu de société grandeur nature. Malgré la foi de Tesla dans les caméras, McNeill n’est pas convaincu que cela remplace complètement le challenge de voir l’invisible. Une machine avec huit yeux devrait théoriquement mieux voir qu’un humain, dit-il, mais parfois ce n’est pas une question de quantité d’yeux, mais de la qualité de la perception, surtout quand la vie des gens est en jeu.

Et là où l’histoire devient intéressante, c’est que l’intégration du lidar pourrait ne pas être un pas en arrière radical pour Tesla, financièrement parlant. L’ironie étant que l’expérience peut être la meilleure des enseignantes, même si cela revient à admettre que les caméras seules ne sont peut-être pas la panacée révolutionnaire qu’Elon imaginait.

En fin de compte, le vrai défi reste de transformer un beau prototype en un produit que des millions de personnes utiliseront. Et à ce jeu-là, la vraie bataille n’est ni dans l’innovation, ni dans la simplification, mais plutôt dans la capacité de livrer ce qui est promis, à l’instar de trouver un robotaxi pour vous ramener chez vous après une soirée trop arrosée (chez nous, on appelle ça un miracle).

En conclusion, dans le royaume des startups de voitures électriques, où la casse est abondante et les résultats incertains, il en faut plus qu’un fou pour rester en lice. Et tout cela redéfinit le sens même de « ne pas vous faire rouler ».

Source : Techcrunch

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