« Les définitions, c’est comme les moustiques en été : il en faut toujours plus pour les chasser ! » Aujourd’hui, penchons-nous sur la saga épique de la définition de l’IA open source par l’Open Source Initiative (OSI). Vous pensiez que l’open source n’était qu’une affaire tranquille ? Détrompez-vous, car c’est un véritable feuilleton avec des batailles épiques et des rebondissements dignes d’un roman à suspense !
Le grand acteur de cette épopée, l’OSI, vient de dévoiler la version 1.0 de sa définition « Open Source AI Definition » (OSAID). Mais pourquoi, me demanderez-vous, est-il si important de s’accorder sur une définition ? Eh bien, dans un monde où les régulateurs aiment se mêler de nos affaires, cet accord est essentiel pour éviter que chacun joue sa propre partition.
Au centre du débat, Stefano Maffulli de l’OSI, qui nous confie que la transparence est de mise. Selon lui, une IA open source devrait fournie suffisamment d’informations sur sa conception et sa formation pour être considérée comme telle. En somme, il faut pouvoir reconstituer le puzzle sans se casser les dents, ni courir après des pièces inexistantes.
Dans l’arène de l’open source, il ne suffit pas de prôner la démocratisation, il faut aussi éviter de faire de l’ombre avec des demi-vérités.
D’accord, mais voilà le hic : l’OSI ne possède aucun bâton pour faire respecter les règles du jeu. Ainsi, s’il y a un manquement, l’espoir reste que la communauté pousse un bel « hou » collectif face à ceux qui abusent de l’étiquette open source. Une tactique qui a eu des résultats variés, soyons honnêtes.
Meta et ses inquisiteurs ne l’entendent toutefois pas de cette oreille. Pour eux, l’open source est une mixture secrète, à doser avec précaution, conditions d’utilisation sécurisées incluses. L’art du flou artistique dans toute sa splendeur, dirons-nous ! C’est comme commander une pizza « open sauce » et découvrir qu’il faut payer un supplément pour les ingrédients clés.
Alors, est-ce que cette nouvelle définition va révolutionner notre vision de l’open source ? Peut-être. Mais en attendant, certains affirment qu’elle laisse des zones d’ombre, notamment sur la question des licences pour les données de formation. L’OSI a enfourché son destrier, déterminée à surveiller les évolutions et à corriger le cap si nécessaire. Après tout, Rome ne s’est pas faite en un jour !
Alors, prêtons l’oreille au consensus, mais gardons à l’esprit qu’il ne faut pas toujours s’asperger de « buzzwords » pour rester à la page. Notre monde numérisé mérite des définitions aussi claires que l’eau de roche, sans quoi nous risquons d’appeler canard ce qui n’est qu’un cygne un peu effrayé. Et d’ici là, continuons à apprécier l’open source comme un bon café : libre d’accès, mais à consommer avec discernement.
En somme, il semble qu’en matière d’IA open source, autant ne pas vendre la peau de l’ours avant qu’elle ne soit vraiment open !
Source : Techcrunch