« Tu ne sauras jamais sur quelle IA tu vas tomber. » Au hit-parade des startups qui veulent révolutionner notre quotidien avec des assistants virtuels, Read AI s’impose en maître de cérémonie. Dans un monde où même notre frigo semble vouloir nous piquer la vedette en prenant des notes, Read AI ne se laisse pas démonter et intègre sa bot-ine de guerre dans des emails, des applications de messagerie, et même des outils d’entreprise. C’est qu’il faut bien justifier la coquette somme de 50 millions de dollars levée lors de leur récente série B, menée par Smash Capital, six mois à peine après une levée de 21 millions.
David Shim, cofondateur de Read AI, a partagé avec TechCrunch les exploits de sa création : depuis la série A, ce sont plus de 100 000 nouveaux comptes qui ont été ouverts par des entreprises et des utilisateurs individuels. « En moins de six mois, nous avons doublé nos inscriptions, nos utilisateurs actifs et notre revenu mensuel récurrent », fanfaronne-t-il. Shim reste discret sur la valeur de sa startup, mais il glisse tout de même que celle-ci a pris du volume.
De son côté, Brad Twohig de Smash Capital, attire l’attention sur sa passion pour les entreprises adoptant une croissance pilotée par le produit, et considère que Read AI coche toutes les cases. « J’adore trouver des entreprises qui séduisent à la fois un large groupe de personnes et qui ont aussi une composante entreprise », confie-t-il.
Read AI transforme votre chaos digital en symphonie organisée grâce à des intégrations astucieuses.
En regardant sous le capot de Read AI, on y découvre des extensions Chrome bien sympathiques pour simplifier la vie des utilisateurs. Entre programmation de réunions, rapports détaillés et résumés d’emails ou de discussions Slack, cette intelligence artificielle ne manque pas de ressources pour bien occuper ses 40 employés ! Et, cerise sur le gâteau, tout cela s’offre gratuitement aux utilisateurs, un cadeau rendu possible grâce aux fonds fraîchement amassés.
Dans l’arène de l’innovation, l’approche « partout et nulle part » de Read AI pourrait bien lui permettre de conquérir un marché en plein essor et de garder une longueur d’avance sur ses concurrents. En attendant, l’objectif est de tripler le nombre de leurs employés d’ici la fin du premier trimestre 2025.
En somme, Read AI aspire à devenir notre copilote de la vie quotidienne, capable de suivre et d’optimiser nos tâches quotidiennes. Madrona et Goodwater Capital, anciens partenaires de la startup, n’ont pas hésité à réitérer leur confiance en participant à cette dernière levée de fonds.
Et si vraiment à l’avenir notre IA de bureau sait tout faire à notre place, pourra-t-elle nous apporter un café ? Dans ce cas, nous pourrions peut-être commencer à paniquer… ou à déléguer le rangement du frigo !
Source : Techcrunch