« La gestion, c’est souvent comme essayer de jongler, sauf que les balles ne sont jamais en l’air. » Ça vous semble familier? Pour ceux qui se démènent dans les méandres de la gestion des installations, la vie est un enchevêtrement complexe de tâches à réaliser et de détails à surveiller. Mais ne vous inquiétez pas, il y a une lumière au bout du tunnel, ou plutôt, un réseau : Infraspeak.
Cette start-up portugaise a trouvé la recette idéale pour simplifier la gestion des installations avec une plateforme tout-en-un. Elle permet aux gestionnaires et aux prestataires de services de suivre et de contrôler pratiquement tout ce qui se passe en un lieu donné. En termes simples, elle transforme le chaos en ordre. Avec des clients prestigieux tels que KFC, Intercontinental et Primark dans son portefeuille, Infraspeak est devenue la coqueluche de Porto.
Infraspeak, c’est comme le chef d’orchestre invisible qui transforme une cacophonie de systèmes en une symphonie harmonieuse.
La société a récemment levé 18 millions d’euros dans une série B de financement, renforçant son plan de croissance. Mais comment fonctionne réellement leur magie? Imaginez un espace de travail partagé, baptisé Infraspeak Network, qui offre aux gestionnaires toute l’armurerie nécessaire pour coordonner les opérations des bâtiments et communiquer efficacement avec les prestataires externes. C’est un peu comme avoir une télécommande universelle pour tous vos gadgets, sauf cette fois, elle fonctionne vraiment!
Étonnamment, la montée en puissance du télétravail ne semble pas avoir ralenti le rythme d’Infraspeak. Si quoi que ce soit, la gestion dématérialisée et en cloud est devenue plus essentielle que jamais, prouvant que même éloigné, un gestionnaire averti vaut mieux que deux tu l’auras.
Bien sûr, le monde de la gestion des installations est compétitif – on pense notamment à des start-ups comme MaintainX ou Upkeep. Cependant, Infraspeak se distingue par sa capacité à répondre à la complexité croissante des bâtiments modernes, avec leurs systèmes avancés et leurs régulations strictes en matière de durabilité.
Avec ses 182 « Infraspeakers » répartis dans le monde entier, l’entreprise ne s’arrête pas là. Elle prévoit de gonfler ses rangs de 100 nouvelles recrues et lorgne déjà l’expansion vers l’Amérique du Sud, l’Afrique et, pourquoi pas un jour, les États-Unis.
En conclusion, Infraspeak semble bien partie pour nous prouver que même dans le monde mouvant des bâtiments, il est possible de garder les pieds sur terre tout en gardant la tête dans les nuages… ou plutôt, dans le cloud!
Source : Techcrunch