« S’il y a une chose que j’ai apprise, c’est que parfois on peut se tromper de direction en toute confiance. » – James M. Barrie
Dans un monde où smartphones et applications de navigation règnent en maîtres, il est facile d’oublier que pour certains, ces outils modernes ne font pas l’affaire. Pour les personnes aveugles ou malvoyantes, la navigation s’apparente souvent à un parcours du combattant. C’est ici qu’intervient Haptic, une entreprise audacieuse qui a développé une méthode non-visuelle et non-verbale pour guider les usagers, et qui vise maintenant une expansion à l’échelle mondiale. Cocorico, Haptic a volé la vedette lors du TechCrunch Disrupt 2024, un événement haut en couleur!
L’histoire d’Haptic a commencé en 2017, lorsqu’un groupe d’amis a décidé de changer les règles du jeu après qu’un proche ait perdu la vue suite à un accident. Ils se sont demandé comment naviguer sans utiliser d’indices visuels ou auditifs. Alors que le monde s’appuie sur les écrans et directions vocales, qu’en est-il du toucher, cette interface si souvent négligée mais pourtant si universelle?
« Haptic et ses vibrations donnent aux cartes un sens tactile insoupçonné! »
À en croire Enzo Caruso, cofondateur et maître ès business, se servir du toucher pour transmettre l’information est bien plus robusto-rigolo! Le dispositif d’Haptic envoie des signaux vibratoires pour indiquer à l’utilisateur s’il est sur le bon chemin. Un « corridor haptique » qu’ils appellent ça. C’est comme s’orienter par vibrations: steady si vous filez droit, trépidant si vous bifurquez! Si ça paraît compliqué de prime abord, il semblerait que quelques secondes suffisent pour s’y faire.
En plus, pas besoin de gadgets spéciaux! Cette technologie marche dans toutes les langues, sur tous les terrains, même au milieu d’une jungle urbaine ou d’un couloir sans nom. Et le grand switch s’est produit quand Haptic a arrêté de fabriquer ses propres appareils pour intégrer ses merveilles dans nos bons vieux smartwatches. Caruso pose la question que nous ne pourrions ignorer: « Pourquoi se battre contre Google et Apple alors qu’on peut être leurs acolytes? »
Kevin Yoo, PDG d’Haptic, nous explique que l’objectif est désormais de mettre ce produit entre le plus de mains possibles. Imaginez ne plus devoir sortir votre téléphone pour retrouver votre Uber à l’aéroport. Juste vous fier aux pulsations de votre montre connectée. C’est une révolution qui, pour une fois, n’exclut personne, pas même ceux qui voient – ou du moins ceux qui sont parfois trop distraits pour faire attention!
Et pour ceux qui doutent, direction la vidéo YouTube où James montre comment il arpente son quartier les yeux fermés – ou presque – grâce à l’application.
Avec des partenaires comme Waymap, Cooley et Aira, Haptic cherche à faire de cette « navigation haptique » une norme. Ils parient sur l’intégration et la monétisation des partenariats plutôt que sur la vente directe. Un vrai modèle économique fait pour durer, et ce, sans vous ruiner.
Haptic cherche actuellement à boucler une levée de fonds afin de concrétiser des alliances stratégiques avec des pointures comme Uber et T-Mobile. Alors, aura-t-on tous bientôt une boussole vibrante au poignet? Quoi qu’il en soit, Haptic espère que leur histoire d’amour avec les vibrations vous fera vibrer de plaisir!
Car comme on dit chez Haptic, « Si avec ça on ne trouve pas notre chemin, autant appeler un GPS! »
Source : Techcrunch