« Les nuages sont comme les idées, certains flottent, d’autres éclatent », disait un philosophe. Aujourd’hui, un nouvel organisme européen se veut le champion du cloud sans nuages menaçants : bienvenue à l’Open Cloud Coalition (OCC) !
Dans ce nouveau chapitre technologique, l’OCC démarre avec 10 membres, dont le mastodonte Google. Elle s’accompagne de partenaires internationaux et locaux comme Centerprise International, Civo ou même Prolinx. Sa mission est simple : booster la compétition, la transparence et la résilience du cloud computing. Rien qu’en se présentant aux régulateurs de l’UE et du Royaume-Uni, l’OCC veut rendre la ‘couche’ d’affaires plus équitable.
Mais tout cela aurait-il un fond de mystère ? Microsoft, toujours prêt pour le drame, accuse Google de mener une campagne de l’ombre pour influencer la régulation du cloud en Europe. D’après eux, l’OCC serait faussement écologiste, sous l’orchestration discrète et sournoise de Google.
Google et Microsoft jouent à cache-cache avec les nuages, mais qui craint vraiment l’ombre ?
Ce duel fait résonner une musique familière, car des similitudes existent avec CISPE, une autre organisation de services cloud en Europe qui compte Amazon AWS parmi ses généraux. En réalité, l’OCC répond à un différend entre Microsoft et CISPE, lequel abandonne des réclamations anti-trust après une généreuse compensation. Nul ne s’étonne que Google en ait profité pour lancer une plainte contre Microsoft auprès de la Commission européenne.
L’OCC fait son entrée dans un contexte où la Commission européenne prépare une nouvelle équipe, et où le Royaume-Uni mène une enquête de grande envergure sur les pratiques de blocages des fournisseurs cloud. Avec Amazon et Microsoft sous les projecteurs, ces leaders de marché ne risquent pas de s’assoupir sur leurs lauriers avant la publication des résultats en 2025.
Le capitaine de ce navire, c’est Nicky Stewart, directeur du secteur public chez Civo. Avec le cloud bien ancré dans nos pratiques, il affirme que trop d’entreprises se retrouvent piégées par des accords restrictifs aux coûts exubérants. Mais il n’a pas l’intention de faire naufrage face aux géants : l’OCC entend promouvoir un marché plus flexible et compétitif en vantant les normes ouvertes.
Certes, Microsoft clame haut et fort que Google guide l’OCC dans l’ombre, mais le DGA Group, chargé de gonfler les rangs de la coalition, reste discret sur l’origine des contributions. Cependant, tout sera révélé en son temps, promis sur le registre de transparence de l’UE !
En attendant, espérons qu’avec ce nouvel éclairage sur les nuages du marché cloud, on aperçoive bientôt la lueur d’un ciel plus dégagé. Et, n’oubliez pas, dans le monde du cloud, parfois c’est l’arrosoir qui finit arrosé !
Source : Techcrunch