« Pourquoi tout roule, mais d’un coup ça déraille ? » se demandait un vieux sage… enfin, presque. Chez General Motors, ça roule fort, sauf quand la politique s’en mêle. Lors de sa prise de parole à TechCrunch Disrupt, la PDG Mary Barra a déclaré ne jamais avoir imaginé que la propulsion d’un véhicule deviendrait un enjeu politique. Qui aurait cru que les voitures électriques seraient le sujet d’une lutte électorale ?
Il est vrai que l’ancien président Trump n’a pas mâché ses mots face aux voitures électriques (EV), criant à qui voulait l’entendre qu’il y aurait une obligation de produire et vendre ces bolides écolo aux États-Unis. Mais Mary, rassurante comme jamais, soutient que chez GM, on préfère se concentrer sur la qualité des véhicules et le développement de l’infrastructure de recharge. Et pourquoi pas ouvrir le réseau Tesla au passage ? Voilà une ouverture qui pourrait séduire bien des conducteurs surtout si, en prime, le coût des batteries finit par dégringoler.
Chez GM, on a l’espoir que la recharge et l’autonomie électrique ne soient plus source d’angoisse mais bien de kilomètres de plaisir.
Et la question des batteries n’est pas à prendre à la légère ! Un prix de batterie réduit pourra enfin rendre ces voitures décarbonées accessibles à un plus grand public. Les nouveaux modèles comme l’Equinox ou le Blazer EV souhaitent donner du rêve au consommateur en flirtant avec un prix raisonnable et une autonomie qui efface l’anxiété de la distance. GM semble viser les 300 miles d’autonomie pour dompter le stress électrique du voyageur moderne. Côté recharge, Mary Barra promet monts et merveilles avec des stations bien éclairées et faciles d’utilisation, pour que recharger ne rime plus avec cauchemar.
Oh, mais le plan de GM ne s’arrête pas là : bienvenue dans l’ère de l’autonomie ! Rachetée en 2016, Cruise promettait de révolutionner la conduite sans conducteur. Après avoir conquis San Francisco, même si un accroc temporaire a freiné l’aventure, Mary Barra est confiante que cette technologie transformera un jour l’industrie. Pourtant, des projets futuristes, tels que le véhicule sans volant « Origin », sont mis en pause en attendant que le monde s’habitue à cette danse robotique.
L’autonomie ne va pas sans ses défis cependant. Les voitures électriques collectent un tas de données, et il est crucial de les protéger, martèle Mary. GM fait de la cybersécurité une priorité, car il ne s’agirait pas que nos voitures tournent mal grâce à quelques hackeurs. Fini le partage de données à tout va, GM veille maintenant comme un gardien sur nos informations personnelles.
Et puis il y a la Chine, cet océan rouge où GM se bat pour une place sur le podium des EV. Mary Barra se montre prudente face à cette compétition effrénée, notant que l’environnement politique complique cette course contre des marques locales soutenues par l’État. Les pertes financières s’accumulant, il est vital de trouver une stratégie durable dans un marché où seulement une poignée de concurrents surnagent.
En conclusion, si GM continue à faire virer sa barque au gré de ces courants tumultueux, espérant rayonner à travers les challenges, l’avenir promet des paysages fascinants. Après tout, comme le dit le proverbe, « ce n’est pas le vent qui change, c’est l’orientation de notre voile qui nous guide ». Espérons que GM gardera son cap vers un avenir électrisant, sans finir à plat comme une batterie déchargée un dimanche soir.
Source : Techcrunch