Pourquoi Janngo Capital, une entreprise de capital-risque panafricaine, attire-t-elle tant l’attention récente sur son deuxième fonds sursouscrit ? Clôturé à 73 millions d’euros, soit 20% de plus que l’objectif initial de 60 millions d’euros, ce fonds intrigue par ses objectifs et ses succès. Comment cette entreprise arrive-t-elle à catalyser l’intérêt des investisseurs locaux et internationaux ?
Lorsque nous examinons de plus près les contributeurs de ce fonds, tels que la Banque Africaine de Développement et la Banque Européenne d’Investissement, on se demande quel est le rôle des investisseurs africains dans ce succès. En effet, des partenariats avec des fonds comme le Mastercard Foundation Africa Growth Fund et des universités comme Ashesi University démontrent une intention claire : accélérer le développement des startups africaines.
Pourtant, le défi majeur repose sur l’implication limitée des investisseurs institutionnels locaux, une situation que tente de remédier Janngo. Alors, quelles sont les implications pour l’écosystème technologique africain lorsque des fonds comme celui-ci parviennent à combiner capitaux locaux et étrangers ?
Comment le succès de Janngo prouve-t-il que le capital-risque en Afrique est à la croisée des chemins entre impact et rendement ?
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : malgré une population mondiale de 17%, l’Afrique ne reçoit que 1 à 2% du financement mondial en capital-risque. Quelle part le genre et la diversité jouent-ils dans la stratégie de Janngo, une firme prônant l’égalité des sexes ? L’engagement de Janngo pour les startups dirigées par des femmes, telles que Sabi, est significatif, avec un taux impressionnant de 56% de telles entreprises dans son portefeuille.
Leur succès ne se limite pas aux chiffres. Avec un rendement interne (IRR) de 48% enregistré lors de la vente d’Expensya, Janngo montre que l’accompagnement entrepreneurial produit des résultats concrets. Comment une approche axée sur le « conviction-led » et une attention particulière portée au processus opérationnel, tirée de l’expérience de Fatoumata Bâ, aide-t-elle à réduire les risques et améliorer la rentabilité de leurs investissements ?
Certains succès éclatants, comme l’acquisition d’Expensya pour un montant avoisinant les 120 millions de dollars, portent à réflexion. Que signifie pour l’écosystème africain le fait que des entreprises locales atteignent une reconnaissance et une valorisation internationales significatives, et comment cela modifie-t-il le paysage des affaires sur le continent ?
Enfin, en tant que pionnier du financement en Afrique, comment Janngo Capital prévoit-elle d’utiliser cette reconnaissance et ces fonds pour influencer positivement les décennies à venir ? Est-le début d’une nouvelle ère pour le capital-risque africain, ou simplement une exception événementielle ?
Source : Techcrunch