Quel est le secret derrière l’ascension fulgurante de la startup Kalshi ? Cette jeune entreprise permet aux utilisateurs de parier sur l’issue d’événements culturels, comme les élections ou la durée pendant laquelle le dernier album de Taylor Swift restera en tête des charts. Mais comment cette idée est-elle devenue si populaire, au point de hisser Kalshi à la première place de l’App Store d’Apple ?
La frénésie autour des paris sur les résultats de l’élection américaine a propulsé la startup, jusque-là inconnue dans la catégorie finance, à un niveau de popularité inégalé. Cette demande soudaine soulève des questions : que sont prêts à risquer les investisseurs pour soutenir une telle croissance ? Certains d’entre eux injectent des millions sous forme de prêts ou d’investissements encore flous, quelles en sont les motivations ?
Tandis que les parieurs affluent sur Kalshi, la nécessité de liquidités pour assurer le remboursement instantané des gains augmente considérablement. En effet, l’entreprise, soutenue par Sequoia, a levé des dizaines de millions en prêts à court terme ces derniers jours. Mais la vraie question reste, est-ce qu’un financement en capital de 50 millions serait suffisant pour pérenniser cette croissance, ou pourrait-elle lever encore plus ?
Kalshi transforme les paris électoraux en une nouvelle frontière de trading.
Plus intriguant encore, des investisseurs comme Neo et son fondateur Ali Pavroti ont misé gros, à hauteur de 12,4 millions de dollars, sur le succès de Kalshi. Dans une industrie où les transactions sans conditions fixées ni contrat signé sont rares, qu’est-ce qui pousse Pavroti et tant d’autres à investir d’une manière aussi inhabituelle ? Et quel est l’impact du feu vert juridique obtenu par Kalshi en permettant aux traders de miser sur les résultats politiques ?
Cette approbation légale a non seulement ouvert la voie à Kalshi mais a également incité des géants comme Robinhood et Interactive Brokers à lancer leurs propres marchés pour les contrats électoraux. La démonstration de la demande croissante pour ces paris pousse à se demander si cette tendance se maintiendra après l’élection. Ou s’il ne s’agit que d’une bulle spéculative qui pourrait exploser, laissant l’industrie se débattre pour trouver de nouveaux terrains de jeu ?
Avec un soutien financier massif de la part de Sequoia, Neo, Y Combinator, Henry Kravis, et d’autres, Kalshi paraît prête à relever les défis à venir. Cependant, faut-il voir dans cette valorisation de 787 millions une opportunité solide ou un risque calculé par les investisseurs avides de sensations fortes ?
En fin de compte, l’ascension de Kalshi soulève la question centrale : quelle est la prochaine étape pour cette entreprise ? Et alors que d’autres acteurs rejoignent la mêlée des paris électoraux, quel sera l’avenir des échanges de ce type d’ici les prochaines élections ?
Source : Techcrunch