Pourquoi OpenAI tarde-t-elle à lancer ses nouvelles technologies avancées ? Lors d’une session AMA sur Reddit, Sam Altman, PDG d’OpenAI, a révélé que le manque de capacité informatique est un frein majeur à la fréquence des lancements de produits. Cette révélation ne manquera pas de faire réfléchir quant aux défis croissants que rencontrent même les géants de la technologie.
Altman a expliqué que la complexité croissante des modèles d’IA oblige OpenAI à faire des choix rigoureux sur l’allocation de ses ressources de calcul. Mais que signifient réellement ces « décisions difficiles » ? À quel point ces limitations freinent-elles l’innovation chez OpenAI, et jusqu’où sont-ils prêts à aller pour contourner ces obstacles ?
Par ailleurs, des rapports récents indiquent qu’OpenAI peine à sécuriser une infrastructure informatique suffisante pour ses modèles génératifs. Par exemple, OpenAI collabore depuis plusieurs mois avec Broadcom pour créer une puce dédiée à l’IA, qui pourrait voir le jour dès 2026. Est-ce un signe que les partenariats sont la clé pour surmonter ces limitations ?
La capacité de calcul représente le nerf de la guerre pour OpenAI.
Tandis que les délais s’accumulent pour certaines fonctionnalités comme le Advanced Voice Mode de ChatGPT, d’autres projets, tels que le générateur d’images DALL-E, n’ont même pas de calendrier de lancement établi. Kevin Weil, directeur produit chez OpenAI, a confié que l’outil vidéo Sora a aussi été freiné par la nécessité de perfectionner le modèle et d’assurer un usage sûr. Cela remet-il en cause la compétitivité face à des rivaux comme Luma ou Runway ?
La facture technique semble s’alourdir. Sora, par exemple, nécessitait plus de dix minutes de traitement pour produire une vidéo d’une minute, ce qui laisse deviner un retard technologique. De plus, le départ de Tim Brooks, l’un des co-leaders de Sora parti chez Google, soulève des interrogations : quelles sont les répercussions de ce départ pour OpenAI ?
En conclusion de la session AMA, Altman a indiqué que l’entreprise prévoit encore quelques « très bonnes sorties » cette année, bien que sans révéler de nouvelle itération nommée GPT-5. Quels sont vraiment les prochains défis pour OpenAI ? Seront-ils capables de surmonter leur goulot d’étranglement informatique pour innover à nouveau ?
Source : Techcrunch