La folie des assistants IA chez Meta n’est qu’une étape dans l’évolution de notre rapport à la technologie, qui dévore tout sur son passage, même notre créativité. À mesure que Zuckerberg s’empiffre d’utilisateurs, on peut se demander si toutes ces nouvelles interactions numériques ne finiront pas par faire de l’humanité une simple extension des algorithmes. Meta n’est pas seul sur le front; Modash cherche également sa place dans notre univers digital saturé, en réinventant le marketing d’influence. Même si les motivations diffèrent, l’objectif reste de nous captiver sous un format ou un autre.
Ailleurs, les cartes graphiques s’agitent avec AMD et NVIDIA qui s’affrontent, nous rappelant que qui dit nouvelle technologie, dit nouvelle Guerre de Tranchées. Les gamers trouvent cela certainement palpitant, bien que ce ne soit une bataille qu’ils regardent à travers leurs écrans. Toutes ces avancées, qu’elles soient IA ou GPU, soulèvent la question : pourquoi nos machines sont-elles très souvent les seules à sortir gagnantes ?
Parallèlement, le monde de l’ IA en politique n’est pas en reste avec l’utilisation massive des technologies pour peaufiner des agendas politiques comme leurs algorithmes. On s’interroge sur ceux qui doivent encore être convaincus que l’IA pourrait jouer aussi bien le médecin que le bourreau. À ce jour, le vrai championnat du monde de l’IA se livre bien au-delà des créneaux de nos habitudes, arrivant sur des terrains insoupçonnés où même les critiques les plus avisés réviseront leurs jugements.
« Quand les technologies s’entrechoquent, le plus souvent, les consommateurs trinquent de leurs propres illusions. »
Notons aussi que certains chercheurs embrassent audacieusement l’infini avec leur quête cosmique à travers des jets de trous noirs, tandis que le monde industriel, via des innovations sur l’Atlas de Boston Dynamics, s’attaque de front à la question de savoir jusqu’où les machines peuvent remplacer l’humain. En attendant, on se demande si la prochaine révolution viendra de cette technologie ou sera savamment hurlée par ceux qui ont pris le chemin plus subtil de la redéfinition des actes et des pensées au quotidien.
Afin d’avancer avec courage et sens critique dans ce qui semble être un pas inévitable vers l’avenir, nous avons besoin de choisir intelligemment notre place. La technologie est là pour rester, et il est grand temps de choisir si nous devenons les maîtres de cet univers numérique florissant ou ses serviteurs zélés. À mesure que le temps presse et que les technologies s’adaptent à la demande, restent à savoir lesquelles nous parviendront à dompter avec flair.
