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Quand les grèves font circuit court-circuit

« Pourquoi traverser la rue quand on peut surfer sur le Web ? » Bienvenue dans le monde turbulent de la tech, où même les CEO ont le nez pour le piquet de grève. En ce début novembre, Aravind Srinivas, PDG de Perplexity, a jeté un pavé dans la mare en offrant de substituer son équipe aux grévistes du New York Times. Voilà qui promet d’en étonner plus d’un !

Cette grève, initiée par l’organisation NYT Tech Guild, était en gestation depuis belle lurette, avec une échéance fixée au 4 novembre. Les techies du NYT, soutien logiciel et analystes de données, exigent une augmentation de salaire de 2,5% par an et la validation formelle de leurs jours de télétravail. En d’autres termes, ils veulent juste être traités avec un poil plus de respect, mais le chemin vers le juste milieu est semé d’embûches.

Mais voilà, rien ne va s’arranger de sitôt. La goutte d’huile sur le feu est venue d’Aravind Srinivas, qui, tweetant comme un oiseau nocturne, a proposé d’aider le NYT à assurer ses services durant la grève. Certes, sa proposition manque peut-être de tact. En effet, traverser une ligne de piquet de grève avec ses bots, c’est un peu comme essayer de passer un faux poker face dans une partie sérieuse, ça se remarque tout de suite.

La vie trépidante de la tech nous rappelle souvent que tout n’est pas aussi automatisé qu’on pourrait le croire.

Remplaçant les techies en colère par des machines, ce n’est jamais bien vu, et nombreux furent ceux qui ont qualifié cette initiative de « scab », terme peu flatteur pour ceux qui volent le boulot des grévistes. Pour couronner le tout, le NYT pourrait ne pas être ravi, surtout après leur récente altercation concernant le plagiat des articles. Oui, Srinivas sait comment se faire des amis !

Pour clarifier, notre cher Aravind a rapidement précisé que sa proposition n’était pas de saper les journalistes ou les ingénieurs, mais uniquement d’offrir un soutien technique lors d’un jour particulièrement dense. Mais allons, il ne faut pas être ingénieur pour comprendre que remplacer des bougies par des LED, ça change l’ambiance !

Dans cette bataille numérique, le CEO a mis ses cartes sur la table, n’hésitant pas à engager la conversation en ligne tout en esquivant comme Neo des questions sur le plagiat. On est loin du calme de la salle de rédaction, les algorithmes bourdonnant dans l’air, attendant de frapper d’une touche de code.

Finalement, entre querelles de territoires et ambitions de circuits en silicium, cette histoire nous ensigne une leçon : dans le monde de la tech, la pire des erreurs est d’oublier que derrière chaque bot se cache un humain, souvent simplement à la recherche d’un peu de reconnaissance. Croyez-moi, il y a des jours où même un bot aurait besoin d’un café serré !

Source : Techcrunch

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