« La vie serait tragique si elle n’était pas drôle » disait Stephen Hawking. Tout comme la vie, le monde des réseaux sociaux est loin d’être monotone, et Threads de Meta nous le prouve avec une saga à rebondissements. Après un lancement qui a fait trembler la twittosphère en juillet 2023, Threads affiche aujourd’hui pas moins de 275 millions d’utilisateurs actifs mensuels. Et il paraît que même Stephen Hawking aurait trouvé ces chiffres cosmologiques intrigants.
Un petit mot d’Adam Mosseri, le chef d’orchestre de la machine Threads et Instagram, résonne comme une ode à la positivité de sa communauté : « Hier, nous avons franchi le cap des 275M d’utilisateurs actifs mensuels sur Threads. Un grand merci à tous ceux qui nous ont aidés à arriver jusque-là. Il y a encore beaucoup à accomplir et pas mal de choses à réparer, mais il y a quelque chose d’excitant à propos de cet endroit. » C’est vrai qu’à 275 millions, chaque utilisateur pourrait écrire un roman de science-fiction sur son expérience !
Le chemin de Threads, c’est un peu comme une série à suspense où chaque épisode est plein de surprises. Grâce au départ de nombreux utilisateurs de l’oiseau bleu désormais propriété de Musk, Threads s’est imposé comme l’un des plus grands réseaux sociaux axés sur le texte en peu de temps. Après avoir atteint les 150 millions d’utilisateurs en avril puis 200 millions en août, mettre 75 millions de nouveaux compteurs au tableau d’affichage en trois mois, c’est presque comme si on devait suivre les instructions d’un GPS capricieux.
Beaucoup restent intrigués, mais de plus en plus rejoignent le ballet numérique de Threads.
Et ce ballet continue! Pas moins d’un million de nouveaux danseurs numériques se joignent à Threads chaque jour, du moins si l’on en croit les confidences de Mark Zuckerberg lors du rapport avec les résultats trimestriels de Meta. On pourrait même dire que les inscriptions à Threads se multiplient plus vite que les paires de chaussettes orphelines dans une machine à laver… Qui l’eût cru ?
Hélas, tout n’est pas rose dans le royaume de Threads. Même s’ils attirent des danseurs, certains sont désenchantés par les soucis de modération de la plateforme, à tel point que des alternatives comme Bluesky séduisent désormais les mécontents. Échos d’une crise existentielle numérique, avons-nous donc affaire au soap opera dont on ne se lasse jamais ? Mark et Adam doivent probablement se gratter la tête sous leurs cheveux pixelisés.
Source : Techcrunch