« Dans la tech, rien ne se crée, tout se transforme, surtout les polémiques ! » Voilà une maxime qui résume bien l’affaire rocambolesque autour de Google et ses résultats de recherche pour l’énigmatique question « où voter ? ».
Récemment, Google a dû se fendre d’une explication concernant une bizarrerie de son moteur de recherche, suite à une question très spécifique : « Où puis-je voter pour Harris ? » Aussitôt, une carte s’affiche, indiquant les bureaux de vote à proximité — une performance que, mystérieusement, la version « pour Trump » ne réussissait pas à reproduire. Elon Musk, jamais en reste pour s’emparer d’une anecdote virtuelle, s’est empressé de monter sur son X pour agiter ses followers. Va savoir, peut-être voulait-il juste rajouter du piquant à son fil d’actualité.
Pendant ce temps, les partisans de la théorie du complot ont trouvé ici matière à s’indigner, criant gare à la partialité supposée de l’algorithme de l’un des géants du net. Pourtant, la réalité n’a rien d’exotique : « Harris » correspond aussi à un comté texan, d’où cette fameuse carte! Cherchez « Vance », et vous aurez le même phénomène, car Vance est également un nom de comté. Certes, l’explication est moins croustillante que ce qu’on pourrait espérer dans une série à suspense, mais c’est souvent ainsi…
Quand le géant du net trébuche sur le binaire, cela arrache un bon rire !
Malgré les clarifications de Google, la firme a choisi de rendre son algorithme plus « universel » en ajustant l’apparition de ce fameux panel de vote. Ressemblant à un mea culpa pour un péché qu’elle n’avait pas commis, cette décision a cette saveur bien connue d’une diplomatie technologique attentive aux susceptibilités numériques. Google a précisé que, de toute manière, peu de citoyens tapaient leur requête de cette manière. À croire que franchir le cap était une façon de dire : « Pas notre faute, mais on préfère éviter de s’embrouiller ! »
Bien sûr, utiliser le terme « réparé » dans leur communication a été la cerise sur le gâteau pour les amateurs de polémiques. Certains goguenards se sont demandé pourquoi régler un souci qui n’existait pas, attisant une nouvelle fois les faux feux de la spéculation. Ironie du sort, bien que la firme de Mountain View n’ait pas commenté l’affaire, elle a démontré que, dans le grand cirque de l’internet, la perception passe souvent avant la réalité.
Ainsi, Google a prouvé une fois de plus que parfois, un bug ce n’est qu’une feature qui a mal tourné. Et n’oublions pas, à l’ère du numérique, mieux vaut être curieux que conspirationniste. Après tout, vouloir punir des algorithmes aurait pu tourner à la farce. En conclusion, la prochaine fois que vous cherchez « où voter », n’oubliez pas de vérifier si un comté n’est pas caché là-dessous. Sinon, qui sait ? Vous pourriez bien vous retrouver à la chasse aux sorcières du XXIe siècle, un ballotin de popcorn à la main !
Source : Techcrunch