« Acheter, c’est sympa, vendre, c’est galère! » Il se pourrait bien que cela ne dure pas avec l’arrivée de Pinstripe, un acteur ambitieux du marché de la seconde main. Lancée en juin, la plateforme offre une alternative originale face à des géants comme Archive, Depop, ou Facebook Marketplace. En effet, Pinstripe permet aux vendeurs de déposer leurs vêtements dans des boutiques locales pour que le personnel s’occupe des tracas de la transaction. Fini les discussions interminables avec des acheteurs indécis ou les escapades dans les marchés aux puces !
Pinstripe se glisse astucieusement dans un marché en pleine effervescence, emballé par la tendance d’achat de seconde main et la critique croissante de la mode rapide. Les fondateurs, Sam Blumenthal et Taro Tomiya, ont saisi l’opportunité de répondre à un double besoin : des consommateurs souhaitant réduire leur empreinte écologique et des magasins en quête d’un trafic accru. Et voilà, le tour est joué : chiffons ici, fric en poche là-bas !
Mais ce n’est pas tout, derrière cette invention se cache une petite intelligence artificielle qui supervise les offres et demandes, réduisant encore un peu plus votre stress. Vous n’aviez jamais rêvé d’un assistant personnel capable de gérer vos propositions de vente pendant que vous sirotez votre café ? Merci, Pinstripe.
Pinstripe, c’est un peu le match Tinder des chiffons vintage : ça swipe, ça aime, ça revend !
Évidemment, pour que votre garde-robe un peu-too-much quitte ses portants avec panache, Pinstripe joue le rôle d’entremetteur à New York, offrant à ses utilisateurs un espace de stockage providentiel. Les influenceurs et autres amateurs ultimes de la mode y trouvent leur compte, et les boutiques, elles, jubilent de la nouvelle clientèle affluente.
Et si vous hésitez encore à céder vos trésors de mode, sachez que Pinstripe redistribue la coquette somme de 70% du produit de la vente aux vendeurs tout en choyant les boutiques avec un bonus de trafic et une part de marché modernisé.
Cependant, la magie opère moins lorsqu’il s’agit de certains détails pratiques. Adieu les essayages à distance pour les acheteurs qui choisissent la livraison express à 10$ ; seule exception du modèle qui ne permet pas les remboursements pour les paquets surprises. Cela montre bien que même dans la mode seconde main, on ne peut pas tout avoir, sauf peut-être quand Pinstripe décide de ne jamais vous laisser en rade et de faire don des irrésistibles invendus à des œuvres de charité.
Finalement, Pinstripe se veut être la révolution discrète des amateurs de mode et prône une vie paisible, loin des montagnes de vêtements supersoniques que l’on aperçoit depuis l’espace. Et dans ce microcosme écolo-fashion, la nouveauté prend la forme d’une application, disponible la pomme à la main ou via la toile. Décidément, avec Pinstripe, la mode de seconde main a fait sa révolution… en un fil et sans couture !
Source : Techcrunch