Ah, le monde des startups, où l’on rêve d’augmentations de fonds vertigineuses et de valorisations astrales ! Mais parfois, la vie nous joue des tours, et un zeste de réalité fait son entrée en scène. Imaginez une startup pleine d’ambition, frappée de plein fouet par une pandémie ou une flambée soudaine des taux d’intérêt. C’est comme marcher sur un nuage qui se transforme en chute libre.
Plongeons dans l’univers des « down rounds ». Ces levées de fonds à une valorisation inférieure à la précédente font grincer des dents plus fort que quand on découvre qu’on a déjà tout vu sur Netflix. Pourtant, elles ne signifient pas toujours la fin des haricots pour une startup. Un « down round » bien orchestré peut effectivement réanimer une entreprise, tel un phénix renaissant de ses cendres numériques.
D’ailleurs, Nikhil Basu Trivedi de Footwork sait de quoi il parle. Il a évoqué, lors de TechCrunch Disrupt 2024, comment le pivot d’une entreprise d’hébergement étudiant vers une plateforme d’abonnement pour les restaurants a non seulement sauvé la boîte, mais lui a aussi permis de fleurir sous le doux nom de Table22. Comme quoi, il est parfois sage de changer de recette en cours de route !
Même au cœur d’une crise, une startup n’est jamais à court de surprises.
Cependant, toutes les entreprises qui traversent un « down round » ne goûtent pas la renaissance. Certains comme Elliott Robinson de Bessemer Venture Partners conseillent aux autres de persévérer. Après tout, la concurrence connaît souvent les mêmes déboires. Dans un marché en difficulté, choisir la voie du samouraï peut s’avérer gagnant, même si les fruits de l’effort ne se récoltent que des mois plus tard.
Des géants comme Ramp, qui a vu sa valorisation chuter de 28% pour retrouver ensuite des couleurs, montrent que rien n’est figé dans le marbre. Les valorisations, ça tourne, ça évolue. Durant le post-COVID, l’époque des valorisations astronomiques s’est vue voler en éclats comme un château de cartes dans un ouragan financier.
Avec la montée des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine, les valorisations ont subi des corrections sévères. Conserver la motivation dans un « down round » est un défi colossal. Mais avec un système de bonus et des objectifs clairs, un « down round » peut redevenir un jeu d’équipe gagnant.
Et pendant que les capitaines de startups naviguent ces eaux tumultueuses, de nouvelles tempêtes s’annoncent à l’horizon avec l’incertitude des valorisations des entreprises d’IA. N’oublions jamais que, même sous la pluie de valuations, il faudra de solides infrastructures pour ne pas voir sa licorne se transformer en mouton détrempé.
Rappelez-vous, dans le monde impitoyable des affaires technologiques : « Qu’importe la valorisation tant qu’on reste au taquet ! » Voilà une raison de danser sous la pluie des « down rounds ».
Source : Techcrunch