«Dans un monde où les intelligences créatives sont conquérantes, certains humains choisissent… de strapper des caméras à leur dos!»
Oui, vous avez bien lu. La start-up Odyssey, sous la houlette de ses capitaines Oliver Cameron et Jeff Hawke (anciens pionniers de la conduite autonome), propose un concept tout bonnement… farfelu? Le duo visionnaire affirme que leur système avancé de caméras, pesant une petite quinzaine de kilos, révolutionnera la création de mondes cinématographiques numériques. Leur plan? Envoyer des explorateurs modernes parcourir les contrées sauvages bardés de capteurs et de caméras.
À l’image du Street View Trekker de Google, mais avec en prime une résolution ultra-nette «3.5K» et une vision à 360 degrés, le système Odyssey aspire littéralement le monde extérieur dans sa mémoire numérique. Le but ultime étant de rendre l’odyssée virtuelle du créateur plus réaliste que la réalité elle-même en numérisant des scènes allant de la plage idyllique au dédale des glaciers, et ce, avec une précision de conte de fée, ou plutôt de jeu vidéo.
Quand la technologie rencontre l’aventure, le voyage devient cinématographique.
La question qui brûle sur toutes les lèvres technophiles est cependant : comment ces reconstructions époustouflantes vont-elles véritablement innover la boîte à outils des créateurs numériques? Si Cameron et Hawke parlent avec enthousiasme de modèles d’IA génératifs qui remodeleront le visuel, l’éclairage et le mouvement à la perfection, les mystères de leur algorithme restent, pour l’instant, aussi profonds que le Grand Canyon.
Qu’à cela ne tienne, Odyssey ne manque pas de souffle financier. La start-up a récemment annoncé une levée de fonds de 18 millions de dollars, portée par EQT Ventures, NT et bien d’autres. Un capital qui propulsera Odyssey dans une nouvelle ère, celle de l’épopée numérique californienne, en attendant d’envahir le reste du globe.
Et avant que vous ne vous imaginiez déjà dans une version 3D du prochain James Bond, Odyssey promet de veiller au grain de la confidentialité, inspirée par les leçons tirées de Google Street View et ses petites maladresses réglementaires. Le blog d’Odyssey se montre très optimiste, avançant que la créativité filmique et ludique ne pourra véritablement éclore sans une montagne de données 3D multimodales, toujours plus réelles.
Pour conclure, si l’on peut déjà virtuellement se promener dans des forêts numériques sans subir les caprices météo, espérons juste qu’un jour, Odyssey nous permette enfin de marcher sur la Lune – au sens figuré bien sûr! Après tout, du rêve à la réalité, il n’y a qu’une simple prise USB. Allez, connectez-vous!
Source : Techcrunch