« La publicité, c’est quand vous payez pour avoir la chance de convaincre quelqu’un de ne pas vous ignorer. » Ainsi pourrait se résumer la nouvelle stratégie de Perplexity. Ce moteur de recherche boosté à l’IA a décidé d’expérimenter avec les publicités pour pimenter un peu les choses et, soyons honnêtes, augmenter ses revenus.
Perplexity se lance dans l’arène publicitaire en introduisant des « questions de suivi sponsorisées » sur le marché américain, un peu comme un sidekick curieux à vos recherches. Imaginez une question pop comme « Comment utiliser LinkedIn pour trouver le job parfait ? », placée astucieusement à proximité des réponses générées par leur IA.
Perplexity plonge dans le bain de l’innovation publicitaire avec des questions sponsorisées qui tiennent la route !
Ce petit tour de magie publicitaire est rendu possible grâce à des partenaires comme Indeed, Whole Foods ou encore PMG qui participent à ce bal de la promo numérique. Perplexity affirme haut et fort que ces astuces publicitaires ne déformeront pas les réponses de leur IA et que la confidentialité des utilisateurs restera intacte comme un secret bien gardé.
Ça nous rappelle OpenAI qui a décidé de mettre les pubs à la porte avec son ChatGPT Search, et Google en mode pilote automatique dans son AI Overviews. Mais pourquoi Perplexity prend-elle cette route pavée de pixels clignotants ? Eh bien, il s’avère que les abonnements ne suffisent plus à maintenir un modèle rentable.
Malgré sa volonté de séduire des consommateurs au portefeuille lourd et au cerveau affûté, certains experts restent sceptiques sur la portée et l’efficacité ciblée des annonces proposées par Perplexity. Et comme une cerise sur le gâteau, des histoires de plagiat sont liées à Perplexity, avec une plainte de News Corp contre la soi-disant « kleptocratie de contenu » de l’entreprise.
Malgré les turbulences, Perplexity enregistre une explosion de son trafic avec 100 millions de recherches par semaine ! Tout en ajustant son approche sur la citation des sources, la start-up explore activement les possibilités de partage de revenus publicitaires pour accélérer la monétisation, motivée par une potentielle levée de fonds de 500 millions de dollars.
En fin de compte, l’histoire ici c’est une quête : trouver un équilibre entre innovation, éthique et chiffre d’affaires. Comme on dit souvent, mieux vaut rire d’un échec que pleurer pour un succès. Et n’oubliez pas, dans l’univers impitoyable de la technologie, « publi-cité » rime parfois avec « allons-y gaiement » !
Source : Techcrunch