« Hydrogen may power the future, but it sure takes its sweet time! »
Le monde de l’hydrogène s’imagine souvent comme le sauveur climatique, mais avouons-le, il lui manque encore un peu de chance. Tandis que les véhicules électriques à batterie ont conquis la route, l’hydrogène reste coincé dans le fast-lane des rêves non-réalisés, surtout pour les utilisateurs industriels où il ne parvient pas à battre le prix du bon vieux gaz naturel. Pourquoi, demandez-vous? Eh bien, le gaz naturel a résolu le Rubik’s cube du transport grâce à ses pipelines infinis, tandis que l’hydrogène, lui, se cogne encore contre les murs de l’infrastructure.
Notre héros du jour, Gabriel Rodriguez-Calero, a décidé de faire du chaos une opportunité. Avec sa startup, Ecolectro, Rodriguez-Calero souhaite que l’hydrogène soit produit plus près du consommateur grâce à des électrolyseurs qui pourraient presque se cacher dans un container. Pensez-y comme le food truck de l’hydrogène – allez hop, on l’a sur place! D’accord, ça n’implique pas des tacos, mais l’idée est là. Cela pourrait réduire tous ces tracas logistiques frustrants, n’est-ce pas?
Mais attendons, c’est loin d’être fini! Produire de l’hydrogène vert n’est pas donné non plus. Les électrolyseurs coûtent cher, soit à cause de leurs matériaux rares, soit parce qu’ils manient des technologies dignes de l’âge d’or de nos arrière-grands-pères. Cependant, la bonne nouvelle est que nos amis scientifiques travaillent d’arrache-pied pour rendre ce processus plus abordable et efficace.
L’hydrogène est comme ce gâteau au chocolat que vous ne pouvez pas vous permettre, jusqu’à ce que quelqu’un trouve une recette moins chère et aussi délicieuse.
Rodriguez-Calero, fort de son expérience en technologie de batteries de l’Université Cornell, a co-fondé Ecolectro avec Kristina Hugar. Leur approche mélange savamment les aspects de l’électrolyse à membrane échangeuse de protons (PEM) et de celle à alcaline. Ceux-là ont réussi à éviter les PFAS persistants et remplacé les métaux nobles par du nickel, tout en vous faisant économiser de l’argent. Peut-on vraiment dire « bon débarras, iridium »?
Leur modèle de 10 kilowatts, produisant 5 kilos d’hydrogène par jour, est déjà en test. Et leur version super boostée de 250 kilowatts pourrait bientôt devenir la starlette de votre quartier, avec 125 kg par jour dès le début de l’année prochaine. Pas du genre à réduire le problème énergétique mondial, mais une option bien commode pour ceux qui ont un appétit modeste.
Lisa Coca de Toyota Ventures croit qu’Ecolectro pourrait atteindre le coût incroyable de 1,35 dollar le kilo à la fin de la décennie. À ce prix, même le DoE pourrait sauter de joie, lui dont l’objectif est fixé à 1 dollar. Pour atteindre cet utopique Eldorado, Ecolectro a levé 10,6 millions de dollars dans une série A. Merci Toyota Ventures, Cornell University et tous les autres stars du capital-risque – vous êtes la bande de super-héros qu’on attendait tous!
Reste à voir si l’hydrogène pourra effectivement réécrire l’histoire du gaz naturel. Espérons qu’un jour, nous pourrons dire : « Yeah, l’hydrogène a vraiment traversé un long chemin avant d’atteindre la voie rapide du succès! Mais bon, il fallait juste un boost… d’électrolyseur! »
Source : Techcrunch