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Credits image : Maxim Tolchinskiy / Unsplash

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La loi qu’on n’oubliais pas

« Intelligence artificielle : l’avenir, c’est plus qu’un jeu de 0 et de 1. » Le moment est venu de se pencher sur la nouvelle législation qui émoustille l’Europe, j’ai nommé le fameux EU AI Act. En gestation depuis 2021, la direction est claire : encourager l’innovation tout en rassurant les citoyens. Mais comme d’habitude, entre intentions louables et applications pratiques, la réalité peut nous réserver quelques surprises.

Revenons en arrière : l’UE voulait faire d’une pierre deux coups en 2021 en publiant un projet législatif qui était censé stimuler la confiance des citoyens tout en fournissant aux entreprises un cadre favorable pour développer l’IA. Toutefois, la question reste : comment éviter que cette voiture technologique ne finisse dans le mur des droits individuels ?

Pas étonnant que dans le capharnaüm actuel des outils d’IA générative, l’urgence ressurgit. La législation vise à ériger des garde-fous pour éviter les catastrophes, tout en espérant que la confiance des citoyens s’ajuste aussi vite qu’un patch logiciel.

L’EU AI Act est en route pour transformer le paysage technologique européen, espérons juste que notre GPS législatif est à jour.

Mais attention, la répartition des risques n’est pas aussi souple qu’un algorithme bayésien : certaines approches sont jugées « à risque élevé » et nécessitent des soins législatifs tout particuliers. Pensez à tout ce qui touche à la santé, l’éducation ou encore à la sécurité critique, là où un défaut de conception pourrait transformer l’innovation en dystopie.

Bref, alors qu’il ne reste plus qu’à enfiler les gants réglementaires, certains acteurs s’élèvent contre une loi qu’ils estiment trop précoce et qui pourrait freiner l’innovation made in Europe. Est-ce que vouloir encadrer l’IA serait comme essayer de filer un coup de brosse à un nuage ? Seul l’avenir nous le dira.

Dans ce concert de voix et d’avis, il est aussi question de subtiles exceptions qui font la part belle aux pressions diverses et variées, ce qui rend chaque décision plus délicate qu’une microchirurgie neuronale. Dans cette partition politique européenne, même Sam Altman s’est retrouvé à ajuster quelques accords négociateurs lors de ses incursions diplomatiques.

En conclusion, on se demande si la prochaine avancée dans l’IA sera une peluche qui rassure les politiques ou un casse-tête qui déjoue les législateurs. En tout cas, l’AI Act a quelque chose de fascinant : il parvient à nous rappeler que, parfois, l’innovation demande aussi un peu d’humour. Alors, est-ce que l’Europe saura orchestrer cette symphonie législative avec maestria ? Et souviendra-t-elle qu’une bonne législation est comme un bon compositeur, prête à réécrire la partition pour éviter les fausses notes ?

Laissons le dernier mot à une plaisanterie : Ce n’est peut-être pas l’intelligence artificielle qui sortira l’Euro de la poche, mais puisque l’acte est déposé, espérons que nous avons tous vérifié l’ordre du jour : « Just in time, pas Just in case ».

Source : Techcrunch

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