« Le futur c’est comme une glace au chocolat par une chaude journée d’été : délicieux mais peut fondre entre vos doigts si vous n’en prenez pas soin » disait un vieux sage high-tech… ou peut-être était-ce mon voisin d’en bas. Quoi qu’il en soit, plongeons dans les dernières infos de la tech française, où Mistral nous promet monts et merveilles sur sa plateforme d’IA, Le Chat. Promis, on ne marmonnera pas dans la moustache – en tout cas pas trop.
La startup parisienne Mistral ne chôme pas avec son ambitieux projet d’intelligence artificielle. Non contente de se reposer sur ses lauriers, la plateforme Le Chat vient de s’offrir le web avec des capacités de recherche en ligne, citations en bonus. Mais attention, pas question de copier bêtement ChatGPT, même si l’outil « canvas » rappelle furieusement le concept de ChatGPT Canvas. Chez Mistral, on l’utilise pour brasser un peu de tout : documents, présentations, code et maquettes. En gros, si vous voulez vous improviser programmeur du dimanche, ils vous tendent un crayon et un bloc-notes.
L’analyse de documents lourds style PDF ou d’images semées d’équations n’effraie pas non plus Le Chat, qui s’associe désormais avec le modèle Flux Pro de Black Forest Labs pour la création d’images. Autonomie accrue et automatisation des tâches comme le rangement de vos rapports de dépenses pour la fin de mois, assurés par des agents IA futuristes, sont aussi au programme ! Sérieusement, avec des capacités pareilles, vos boss pourraient commencer à se demander qui est le vrai cerveau derrière tout ça…
Dans un monde où l’IA fait la chat-chat, Mistral montre qu’un peu de vent frais innovant peut souffler fort.
Nouveauté dans ce joyeux bazar techno : la deuxième mouture de Pixtral, joliment surnommée Pixtral Large avec ses 124 milliards de paramètres. On vous assure, même chez Google et Anthropic, ils ont les oreilles qui sifflent. Ce modèle est capable de jongler aussi bien avec les images qu’avec les textes et tient bien la route face à des rivaux renommés. La distinction de Mistral sur le marché repose aussi sur sa capacité à comprendre naturellement des documents et images complexes, grâce à ce petit prodige de l’IA.
Et pour finir sur une note douce, voici Mistral Large 24.11, une version ressuscitée de leur modèle texte phare, apportant des améliorations notables pour les analyses documentaires ou l’automatisation des tâches – rien que ça ! Déjà disponible via l’API Mistral et Hugging Face, c’est dire qu’ils voient grand. Encore une promesse tenue avec un plan de sortie sur des plateformes comme Google Cloud et Azure. Qui a dit que la gratuité rimait avec inutilité ?
Malgré une levée de fonds colossale de 640 millions de dollars, Mistral garde la tête sur les épaules, visiblement. Leur stratégie ? Miser sur la haute compétitivité tout en restant cool, calm et collected. Même s’il est difficile de faire pleuvoir les billets verts sur un secteur débordant de startups IA génératives aux ambitions folles (« AGI » me chuchote un petit robot), Mistral pourrait déjà voir ce fameux « making money » pointer le bout de son nez.
Dernier point mais non le moindre, chers lecteurs, rappelez-vous que chez Mistral, l’IA c’est avant tout une affaire de vérité – elles disent ne courir après l’intelligence générale artificielle à tout prix, mais préfèrent prudemment donner aux utilisateurs les clés pour façonner leur propre monde IA. Une façon astucieuse de rester zen dans ce tourbillon technologique tout en caressant l’idée de conquérir un marché concurrentiel. En somme, c’est un peu comme si Mistral se mathématisait un chemin vers les étoiles en évitant joyeusement les constellations piégeuses. Après tout, les chat-bots ne dorment-ils pas sous les toits ?
Et on n’oublie pas : trouvez un job qui vous passionne, vous n’aurez plus jamais à travailler un seul jour de votre vie… ou au moins jusqu’à la prochaine mise à jour logicielle.
Source : Techcrunch