« L’intelligence artificielle, c’est un peu comme un bon croissant : si c’est bien fait, ça peut changer votre journée, mais faites attention à ne pas vous brûler les doigts ! ». Voilà qui pourrait résumer la compétition effrénée, et parfois risible, entre les États-Unis et la Chine pour la suprématie dans le domaine de l’IA.
Cette semaine, le rapport annuel de la Commission d’examen économique et de sécurité américano-chinoise (USCC) a suggéré que les États-Unis adoptent une approche façon « projet Manhattan » pour développer des systèmes d’IA surhumains. Vous vous rappelez du projet Manhattan, ce plan grandiose pour développer la bombe atomique? Eh bien, voilà une initiative qui fait chaud au canapé! La commission, avec ses recommandations musclées, n’a pas mâché ses mots en décrivant cette course technologique contre la Chine. Il est question de priorisé l’IA au rang de priorité nationale pour le secrétaire américain à la Défense.
Mais la question est : la Chine et ses laboratoires sont-ils vraiment si en avance dans cette course au cerveau électronique? Selon des analyses récentes, il semble que les modèles chinois soient en fait à la traîne, avec un retard de six à neuf mois par rapport à leurs homologues américains. Voilà qui pourrait faire rougir nos experts du dimanche.
Alors, faut-il vraiment s’inquiéter autant ou est-ce du vent dans les puces ?
Avec la multiplication des exportations restreintes et l’interdiction de certaines technologies, la Chine se heurte à des obstacles notables. Et si les truquages ne manquent pas pour contourner quelques interdictions, l’accès aux semi-conducteurs les plus avancés reste hors de portée pour l’Empire du Milieu. Alors, pourquoi en faire toute une histoire de l’IA quand il s’agirait plutôt de petites querelles de bac à sable technologique ? Peut-être parce que, comme aime à le rappeler monsieur Jacob Helberg de l’USCC, il y a une question d’équilibres de puissance bien plus globaux à envisager.
Mais chut, amis lecteurs, car tout ceci doit être pris avec une pincée de sel, surtout lorsque des liens d’intérêt apparaissent. Helberg, lui-même, est conseiller chez Palantir, une entreprise bien nourrie par les contrats de défense en IA. Une initiative budgetée serait un bon coup de booster pour l’industrie américaine, n’est-ce pas? Alors que certains prônent le partage technologique avec des alliés pour contrer la Chine, d’autres comme Gina Raimondo cherchent plutôt des solutions pour éviter les fuites d’information vers le géant asiatique. À l’ère de l’information, certaines divergences de stratégie sont plus intrigantes que jamais.
En fin de journée, l’idée d’un programme façon « Manhattan » pour l’IA semble exagérée pour certains. Mais une chose est sûre : dans cette danse technologique, chacun essaie d’écrire sa propre partition. Alors, gardons nos baguettes numériques en l’air, cela pourrait bien nous jouer des tours musicaux des plus inattendus. Après tout, avec toutes ces intelligences, il est clair que les Etats-Unis et la Chine se livrent la plus grande battle de… neurones!
Source : Techcrunch