black ipad on brown wooden table

Credits image : Ravi Sharma / Unsplash

Réseaux sociauxSociétéTechnologie
0

Un banissement des réseaux sociaux pour les mineurs: nécessaire ou excessif?

Quelles sont les nouvelles mesures que le Royaume-Uni envisage de prendre face aux dangers inhérents à l’utilisation des réseaux sociaux par les mineurs? La gouvernement britannique n’écarte pas l’idée d’un bannissement des réseaux sociaux pour les jeunes de moins de 16 ans, à l’image de l’Australie, selon Peter Kyle, le secrétaire d’État à la technologie. Cela vient en réponse à des événements récents qui ont révélé le pouvoir des réseaux sociaux à influencer des esprits en développement, parfois de manière tragique.

L’été dernier, suite aux émeutes alimentées par la désinformation en ligne après une attaque mortelle, le gouvernement avait déjà manifesté son intention de durcir les lois pour les plateformes technologiques. Mais est-il vraiment possible de contrôler l’usage des réseaux par les mineurs? Certains des individus arrêtés pour émeutes étaient d’ailleurs de jeunes adolescents. Cette réalité relance le débat sur l’impact des réseaux sociaux sur nos jeunes.

Interrogé par BBC Radio 4, Peter Kyle a précisé que toutes les options étaient envisageables. Cela suggère une flexibilité de la part du gouvernement quant à l’élaboration de stratégies pour protéger les jeunes esprits des dangers du monde en ligne. Mais jusqu’où iront-ils? Quels seront les effets de telles mesures sur la liberté d’expression et l’accès à l’information?

Envisager un bannissement des réseaux sociaux pour les jeunes de moins de 16 ans, est-ce la solution?

Alors que le Département pour la Science, l’Innovation et la Technologie (DSIT) établit ses priorités pour l’application de l’Online Safety Act (OSA), la sécurité des enfants est au cœur de leurs préoccupations. L’OSA vise à combattre diverses formes de nuisances en ligne, du cyberharcèlement à l’abus d’images intimes. Mais est-ce suffisant pour protéger nos jeunes des autres dangers numériques comme la désinformation qui menace nos processus démocratiques?

En effet, la présence de « désinformation illégale » souligne une tension entre la sécurité en ligne et la liberté d’expression. L’été dernier, lors des troubles, le gouvernement britannique a affirmé qu’il reverrait les pouvoirs de l’OSA pour éventuellement les renforcer. Pourra-t-on jamais trouver l’équilibre parfait entre sécurité et droits fondamentaux?

Le DSIT lance également une étude de faisabilité afin d’évaluer l’impact des smartphones et des réseaux sociaux sur les enfants. Cela montre une volonté de légiférer sur des bases factuelles solides plutôt que sur des hypothèses. L’approche semble réfléchie: sans preuves tangibles, peut-on vraiment justifier une interdiction générale?

L’Ofcom, régulateur en charge, prépare l’application de l’OSA et commencera à sévir dès le printemps prochain, menaçant de lourdes amendes les entreprises qui ne respecteraient pas leurs devoirs de diligence. Comment ces décisions influenceront-elles la manière dont les plateformes technologiques gèrent les contenus dangereux ou illégaux? Finalement, à quel point ces efforts seront-ils efficaces pour enrayer la spiralisation de la désinformation et protéger les plus vulnérables?

Face aux multiples défis et considérations éthiques, une ultime question se pose : dans ce climat de surveillance accrue, parviendrons-nous à garantir un espace numérique sûr sans sacrifier la liberté d’expression?

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.