Que signifie l’introduction du tout nouveau Hyundai Ioniq 9 dans le paysage des véhicules électriques ? Ce mastodonte électrique à trois rangées, basé sur le concept Seven de 2021, marque-t-il une nouvelle ère pour Hyundai ? Dévoilé récemment au Salon de l’auto de Los Angeles, cet SUV sera disponible sur le marché américain au printemps 2025 et fait partie de la stratégie de Hyundai pour atteindre 23 modèles 100% électriques d’ici 2030. Mais pourquoi avoir sauté les dénominations « 7 » et « 8 » ? Le mystère reste entier, laissant la porte ouverte à de futures innovations de la marque.
Qu’est-ce qui différencie vraiment l’Ioniq 9 des autres modèles ? Bien que je n’ai pu essais routiers de ce géant, son espace intérieur et son design général m’ont laissé une forte impression. Pourtant, certaines caractéristiques marquantes du concept Seven semblent avoir été écartées. Peut-on vraiment incriminer Hyundai pour ces choix ou doit-on blâmer les réglementations américaines qui ont influencé des décisions telles que l’abandon des sièges pivotants ? Imaginez l’expérience unique de pouvoir faire pivoter son siège de deuxième rangée…
En nous penchant sur l’intérieur du véhicule, c’est une expérience d’autre monde qui était offerte avec le concept, mais la version finale n’inclut ni les rétroviseurs digitaux ni les portes coach sans pilier. À la place, l’Ioniq 9 intègre un stérilisateur UV-C pour les petits objets. Mais que propose réellement cette version de production ? Suffit-elle à redéfinir les standards de l’industrie automobile chez Hyundai ?
L’Ioniq 9 est une ode à la technologie tout en intégrant un respect compréhensible des normes de sécurité.
Néanmoins, l’Ioniq 9 conserve le design remarquable des modèles Ioniq avec ses éclairages pixélisés, séduisants dès le premier regard. Le design arrière, aux allures de vol de bateau, mêlé d’un soupçon de style Volvo XC90, ne manque pas d’attirer l’œil. Mais que penser du design des ailes ? Les variantes aux ailes noires créent une illusion qui laisse perplexe. Pourquoi cette divergence stylistique au sein même de la gamme ? Les amateurs de route retrouveront un intérieur spacieux grâce à son empattement allongé, et bien que les sièges de deuxième rangée ne pivotent pas, le confort est au rendez-vous, promettant relaxation pour les longs trajets.
Ajoutez à cela une large capacité de stockage, avec un coffre de presque 47 pieds cubes lorsque la troisième rangée est repliée. Son capot cache également un frunk de trois pieds cubes, et la console centrale coulissante est une astuce ingénieuse pour maximiser l’espace pour des biens plus petits. Les amateurs de gadgets seront séduits par le tableau de bord minimaliste avec des affichages numériques intégrés sur un seul panneau, mais quel avenir pour son système « Features on Demand » permettant des personnalisations comme des signatures lumineuses ou des thèmes d’écran d’infodivertissement ?
Avec des spécifications techniques rendant hommage à la polyvalence, les options de propulsion arrière ou intégrale promettent une charge rapide de 10% à 80% en un rien de temps grâce à son port de charge NACS. L’Ioniq 9 se distingue-t-il par ses modes de conduite ? Le fait qu’il ajoute un mode Terrain avec des sous-modes pour affrontant la boue, la neige et le sable en fait un allié inattendu des aventures tout terrain. Mais à quel point frayera-t-il sa propre voie face à la concurrence ?
Alors que le tarif reste un mystère, l’éligibilité à un crédit fiscal de 7 500 $ semble être une aubaine pour beaucoup. En fin de compte, la question centrale demeure : l’Ioniq 9 saura-t-il captiver le marché et répondre aux attentes grandissantes des consommateurs en matière de véhicules électriques ?
Source : Techcrunch