« Quand Google éternue, Internet attrape un rhume. » Voilà qui résume un peu la situation en Europe, où notre géant de la recherche préféré jongle avec ses algorithmes pour éviter les mauvaises grâces de l’Union Européenne. En cette fin d’année, Google revoit sa façon d’afficher les résultats de recherche pour satisfaire les exigences du Digital Markets Act (DMA). Car, soyons clairs, rien ne glace plus les circuits d’un géant de la tech que la perspective de lourdes amendes.
Google s’apprête à tester une version plus sage et épurée de ses résultats de recherche pour les hôtels dans trois marchés européens — Belgique, Estonie et Allemagne. Ce retour aux fameux liens bleus ne manque pas de nous évoquer un agréable sentiment de nostalgie, une époque où AltaVista et Lycos faisaient partie du décor.
Le retour des liens bleus pourrait causer une crise émotionnelle chez certains habitués des affichages éclatants.
Les avis sont partagés sur ces nouvelles propositions. Tandis que les sites de comparaison de voyage se frottent les mains, heureux de voir Google faire un pas vers la conformité, d’autres critiquent le fait que ce géant de la tech puisse encore manipuler le trafic en sa faveur. Une certaine ironie flotte dans l’air, Google jouant les équilibristes entre les accusations de favoriser ses propres services et celles de pénaliser les rivaux.
Et même si certains clients pensent que les nouvelles fonctionnalités riches de Google redirigent trop de trafic vers des prestataires directs, d’autres voient dans le projet de test un moyen pour Google de lever quelques soupirs de soulagement sans perdre la face. Mais au final, c’est bien la Commission Européenne qui décidera si Google mérite un bon point ou une leçon.
Les modifications ne s’arrêtent pas là. Les recherches de produits, restaurants et autres services seront également affectées par ces nouvelles propositions. Google prétend vouloir arriver à un juste milieu, espérant qu’une solution respectueuse de la législation émergera de cette cacophonie numérique.
Pour l’instant, les détails sur la mise en œuvre restent flous. Aucune capture d’écran n’a été partagée, laissant beaucoup dans l’incertitude. Les critiques montent au créneau, arguant que Google pourrait encore tirer les ficelles derrière le décor pour privilégier ses propres services.
Et comme pour rendre le tout plus palpitant, l’aventure se poursuit avec DuckDuckGo pressant la Commission de prolonger son enquête sur Google. Vous savez ce qu’on dit : « Plus on est de fous, plus on rit. » Enfin, sauf pour Google.
Dans cette saga européenne aux airs de feuilleton dramatique, on pourrait dire que Google a du bouillon à remuer. Mais attention, que personne ne prenne ses recherches trop à cœur, au risque de finir par cliquer le lien bleu dans l’étiquette !
Source : Techcrunch