« L’IA se nourrit de données, mais sans contenu, elle court le risque de tomber en panne sèche. » Vous ne trouvez pas ce qu’il vous faut en ligne ? Vous n’êtes pas seuls ! Beaucoup de développeurs d’IA se retrouvent face à ce problème : comment transformer l’immensité du web en une manne d’informations fiables ? Voilà où le français Linkup entre en scène, promettant une collaboration enrichissante entre IA et éditeurs de contenu.
Quand on pense à l’avenir du web scraping, le ciel est loin d’être dégagé. Sans un accord financier, ces robots saccagent le contenu librement disponible sans compensation, ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Cette situation entraîne une attention accrue des régulateurs sur la formation des IAs. Empêtrée dans des problèmes juridiques, comme la bataille entre OpenAI et le New York Times, la pratique du scraping pourrait bientôt connaître des bouleversements.
Ce n’est donc pas une surprise si OpenAI a signé des deals juteux avec des mastodontes du média, tels que le Financial Times et Le Monde. Linkup, avec à sa tête Philippe Mizrahi, a flairé l’opportunité. L’idée ? Créer un écosystème où IA et éditeurs de contenu coopèrent pour le bénéfice de tous.
Quand l’IA s’allie aux médias, tout le monde y gagne, surtout quand la paperasse est en règle !
Pas de scrapping sauvage pour Linkup ! À la place, l’entreprise mise sur des accords de licence, en intégrant directement les CMS des éditeurs et en rémunérant l’accès au contenu. L’objectif est double : offrir du contenu de haute qualité aux LLM et s’assurer que les éditeurs soient justement rémunérés.
Et l’astuce ne s’arrête pas là. M. Mizrahi nous révèle comment une entreprise a boosté ses ventes grâce à des contenus actualisés pour ses équipes commerciales. Littéralement, l’information, c’est du pouvoir ! Bien qu’il existe d’autres initiatives semblables comme celle de ScalePost, Linkup revendique un modèle innovant en se concentrant d’abord sur l’info business. Et voilà comment, avec 3 millions d’euros levés, l’avenir semble prometteur pour ces frenchies.
En résumé, alors que l’univers des chatbots et de l’IA continue d’évoluer, et que les enjeux de données prennent de l’ampleur, Linkup amorce une collaboration inédite. Le défi ? Remplacer le scrapping impitoyable par un accord gagnant-gagnant… En tout cas, cette startup promet de garder la tête haute — ou devrais-je dire, l’algorithme relevé ? — tandis qu’elle navigue dans ces eaux (ou réseaux) parfois tumultueuses.
Et qui sait, à ce rythme-là, peut-être qu’un jour, nous devrions nous inquiéter quand les bots commencent à discuter autour d’un bon café… en ligne, bien sûr !
Source : Techcrunch