Sous les Cieux Connectés : Quand la Tech Virevolte

Illustration originale : Evan Iragatie / Flux

Edito
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Sous les Cieux Connectés : Quand la Tech Virevolte

Bienvenue dans un bal techno-satirique où les applications s’emballent et les puces frétillent de potentiels inexplorés. Tout d’abord, tournons notre regard vers l’audio-révolution en cours sous le doux ciel de Pocket FM, où l’intelligence artificielle chante ses plus belles notes mais peine à éveiller l’émotion tant espérée. Tandis que Roblox joue à jongler avec ses Robux pour contourner les géants des commerces d’applications, admirons comment la petite framboise – non, pas celle-là ! – mais la Raspberry Pi s’use aux mains expertes de bidouilleurs industriels.

Et pour ne pas être en reste, qui pourrait oublier la vue perçante d’Eyewa, les rois des verres qui lorgnent l’expansion depuis leur oasis intercontinentale ? Non vraiment, ces derniers jours la tech nous a offerts son lot de théâtre numérique, de la dissimulation des méandres du consentement sur Bluesky à l’ambition quasi-incommensurable du Compute Module 5 qui regorge de potentialités malgré sa taille riquiqui.

Si vous ne pouvez pas battre un système, offrez-lui une casquette, un Robux, et une opiniâtreté sonore.

Si certains, comme SpaceX, rêvent de conquérir les cieux pour nous offrir un réseau plus connecté à nos émules élevées aux pixels en herbe, d’autres, comme les amoureux des SSD en quête de bonnes affaires, passent Black Friday l’œil avisé à la recherche de réminiscences numériques à stocker sur des gigaoctets sacrés. Car, comme le dit si bien l’immanence lucrative : pourquoi s’encombrer de matériel, quand on peut stocker un océan d’informations en format de poche ?

Dans cet univers flanqué d’une tension entre potentialités et précarités numériques, où l’on parle de taxer le virtuel et de border de lois nos rêves connectés, il reste à espérer que la considération humaine ne sera pas éliminée de l’équation par un trop plein de bytes ou par un raz-de-marée de mémo-liquide. Ainsi va-t-elle, la techno-sphère : un équilibre incertain, oscillant entre inspiration fertile et industrialisation insatiable, où chaque puce cache une arithmétique et chaque note une vidéoconférence vers Vénus.

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