« Les réseaux sociaux sont un peu comme la jungle : fascinants mais pleins d’imposteurs et de méprises », disait un célèbre observateur du web. Aujourd’hui, plongeons-nous dans la savane de Bluesky, un réseau social en plein essor, où la chasse aux turbulents faux profils est ouverte.
Alors que surnage une vague de célébrités et d’influenceurs sur Bluesky, la plateforme fait face à une pluie de questions sur l’usurpation d’identité et l’authenticité des comptes. Dans une tentative de nettoyer la volière numérique, l’équipe de sécurité de Bluesky a récemment décidé de renforcer sa politique contre les imposteurs. La sentence est tombée : les faux comptes et les squatters de pseudo seront bannis sans autre forme de procès.
Face à cette marée montante de nouveaux utilisateurs, l’entreprise annonce qu’elle a quadruplé ses effectifs de modération. Mais même avec cette escouade élargie, le stock de signalements à traiter reste aussi conséquent qu’une pile de vaisselle un dimanche soir. Tout le monde s’agite dans la jungle boursouflée de posts, se demandant « Est-ce là un zèbre authentique ou juste un cheval rayé? ». Pendant ce temps, d’autres utilisateurs astucieux compilent leurs propres listes et badges de vérification.
On dirait que Bluesky met les bouchées doubles pour chasser les faux-amis numériques de leur nuage.
Pourquoi cette confusion, me demandez-vous ? Eh bien, Bluesky a opté pour une approche non conventionnelle aux vérifications. En lieu et place du célèbre badge bleu de twitterienne mémoire (désormais sur X), Bluesky s’appuie sur des signaux comme les domaines vérifiés dans les identifiants utilisateur. Ainsi, un utilisateur de confiance pourrait afficher un accrocheur « bsky.team » dans son pseudo, tel un drapeau flottant au vent.
Le réseau œuvre également en coulisse pour que davantage d’organisations et d’individus de renom puissent établir leurs identifiants de domaine vérifiés. Cela fait de Bluesky une sorte de casting où chacun arbore fièrement son badge d’honneur, à condition d’y apposer ses vraies couleurs. Les parodies sont acceptées, mais sous une condition subtile : elles doivent porter leur étiquette d’humour bien en vue.
Mais attention aux rusés qui s’amuseraient à grimper au sommet uniquement pour changer de personnage ensuite ! Bluesky ne goûte guère ces mutations d’identité en cours de route. Tel un conte de fées moderne : si vous jouez à la princesse là où vous n’êtes que grenouille, il se pourrait bien que votre compte file tout droit à la décharge numérique.
Jay Graber, le CEO de Bluesky, a récemment souligné que l’avenir de la vérification chez eux pourrait prendre une tout autre tournure que celui des célèbres badges Twitter. L’idée serait de donner aux applications et organisations la liberté de créer leurs propres systèmes de vérification. Après tout, qui mieux que vos pairs saurait vous accorder la confiance nécessaire ?
L’équipe de sécurité de Bluesky, concluant leur mise à jour, a réagi aux retours des utilisateurs en annonçant qu’ils explorent des options supplémentaires pour rendre la vérification des comptes plus robuste. Espérons qu’ils partageront bientôt leurs trouvailles. Vous savez, chez Bluesky, on aime les surprises, tant qu’elles sont validées par un bon tampon de vérité !
Source : Techcrunch