« La meilleure façon de prédire l’avenir, c’est de le créer », a dit Peter Drucker, mais que faire lorsqu’un président-élu semble vouloir donner au climat un coup de climatisation bien froid ?
Donald Trump, le futur président, s’est fait remarquer par ses slogans comme « Drill, baby, drill », révélant une attitude peu enthousiaste envers les technologies climatiques. Pour lui, il suffirait de creuser – et pas seulement pour trouver du pétrole ! – mais peut-on attendre des étincelles vertes dans ce paysage apparemment sombre ?
Comme c’est souvent le cas avec Trump, sa position exacte reste aussi mystérieuse qu’un robot caché sous une couche de plastique – difficile de prédire s’il tonnera comme un orage sur les énergies renouvelables, ou s’il fournira en douce un coup de pouce précieux à ces mêmes secteurs.
Face à l’incertitude, certains investisseurs gardent espoir et se préparent à surfer la vague, quels que soient les vents politiques.
Leonardo Banchik, d’un optimisme prudent, fait remarquer que la vague technologique climatique a surgi durant le premier règne de Trump ; imprévisible, oui, mais certainement pas anéantie. Quant à Sophie Bakalar, du Collab Fund, elle prévoit une atmosphère excitante, propice à de nouvelles innovations climatologiques, qui ne s’effritent pas du jour au lendemain.
Les leçons tirées du cycle catastrophique de la tech propre, il y a plusieurs années, semblent avoir marqué les esprits. Aujourd’hui, la dépendance excessive aux subventions est aussi démodée qu’une vieille disquette. N’investissez que dans ce qui a une vraie valeur, recommandent les experts, comme un bon Conseil de Mère Nature.
Néanmoins, la météo économique pourrait ne pas être aussi clémente pour tout le monde. Les entreprises comptant sur les crédits d’impôt risquent fort d’attraper un coup de froid sous les cieux incertains de la politique trumpienne.
Mais tout n’est pas perdu, car dès lors que l’on quitte les sentiers battus, des opportunités surgissent. Prenez l’hydrogène géologique ou encore les startups œuvrant autour de mini-réacteurs nucléaires comme Oklo. Comme Posamentier l’a souligné, avec des alliés stratégiques prêts à embrasser des solutions économiquement viables, même un adepte convaincu du « black gold » peut emprunter la voie plus verte et technologique.
Reste à savoir si cette ténacité amenée par l’incertitude portée par une administration Trump bis va vraiment transformer le ciel gris en horizon ensoleillé pour les technologies climatiques. Une chose est sûre, l’aventure continue, avec tous ses twist and turns.
Et d’ailleurs, pourquoi ne pas mettre un point final (et un sourire) en se disant que malgré les embûches, les technologies climatiques ont plus d’une corde à leur arc-électrique ?
Source : Techcrunch