Qu’est-ce qui pousse les artistes à se tourner vers les technologies controversées pour innover dans leur art ? C’est la question que nous devons nous poser en découvrant le projet ambitieux de Katsukokoiso.AI mené par le photographe professionnel Eugenio Marongiu. Ce dernier, en tant qu’alpha testeur du modèle texte-à-vidéo Sora d’OpenAI, s’est aventuré dans des territoires inexplorés avec sa création intitulée “Surreal Elderhood,”, une œuvre qui cherche à mêler absurdité et réalisme frappant. Que signifie cette démarche pour l’avenir de l’art numérique ?
Alors que les utilisateurs précoces du modèle Sora soulignent que le système peut être difficile à manipuler et ne peut être entièrement approuvé pour la finalisation d’un produit, cela n’a pas dissuadé des créateurs comme Marongiu. Pourquoi cet engouement pour une technologie encore imparfaite et controversée ? Ces expériences artistiques prouvent-elles que les limites du système peuvent être repoussées ou révèlent-elles davantage ses faiblesses ?
Dans son approche, Marongiu explique que Sora a accéléré son processus de création habituel, qui impliquait de créer des images pour les animer ensuite. Avec Sora, il a pu embrasser pleinement le potentiel du texte-à-vidéo, déclarant que la partie la plus chronophage restait la conceptualisation, les tests et le montage, ce qui lui a pris environ deux jours. Mais que nous disent ces avancées sur la place de l’intelligence artificielle dans le monde de l’art ?
L’art et la technologie peuvent-ils former une alliance réussie ou seront-ils en perpétuel conflit ?
En fin de compte, ces innovations symbolisent-elles un réel progrès artistique ou représentent-elles une menace pour la créativité humaine ? Et comment Sora s’intégrera-t-il dans le paysage artistique déjà dominé par le numérique ? L’expérimentation d’Eugenio Marongiu nous laisse entrevoir des possibilités infinies tout en posant des questions cruciales sur l’avenir de la création artistique. Une chose reste certaine : l’art généré par intelligence artificielle n’a pas fini de susciter des débats.
Mais la véritable interrogation pourrait être : jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour repousser les frontières de l’art avec la technologie ?
Source : Techcrunch