« Si l’intelligence artificielle fait le café, peut-elle aussi faire la loi ? » Voilà une question que pourrait bien se poser nos amis de Lawhive, cette startup britannique qui ambitionne de réinventer le monde juridique avec une touche de technologie. Récemment, elle a décroché pas moins de 40 millions de dollars pour partir à la conquête de l’Amérique. On commence à se demander si leur logiciel est capable de rédiger « Les Lois pour les Nuls » dans la foulée.
Pas besoin d’une boule de cristal pour voir que l’heure est à l’innovation. Lawhive, créée par le trio magique Pierre Proner, Jaime Van Oers et Flinn Dolman, a mis au point une plateforme automatisée destinée aux avocats de quartier. Cette trouvaille promet de réduire de moitié les frais pour les clients. « Encourageant ! » disent les consommateurs, qui comme par hasard, sont prêts à échanger leurs avocats contre de simples chats à jupons électroniques aux têtes bien pensantes.
Lawhive: la ruche qui secoue le monde du droit en rendant le juridique aussi accessible qu’un clic de souris.
Le marché du droit peut, en effet, sembler être une forteresse difficile à pénétrer, surtout quand il est question de législation américano-américaine. Mais il semblerait qu’il ne faille jamais sous-estimer la capacité d’une bonne vieille ruche à conquérir un marché sous-exploité. Alors que les poids lourds du droit prenaient toutes les vidéos YouTube des formations de relaxation pour trouver de jamais relâcher la pression de leurs clients, Lawhive, elle, a honoré les petits cabinets de « Main Street » avec son dynamisme des travailleurs dronisés.
Cela dit, qui aurait pensé que Google Ventures, avec son appétit gargantuesque pour le DeepTech, tomberait sous le charme de cette ruche légale bien bourdonnante? Le secret, apparemment, réside dans les modèles propriétaires de Lawhive, une alliance subtile entre une marque de consommation mondiale et un développement de haute voltige technologique : leur avocat artificiel se nomme Lawrence, probablement dans une tentative de rendre « le droit » un peu plus humain que la célèbre araignée devenue avocat « Bruce »…
Mais blague à part, Lawrence ne se débrouille pas trop mal, puisqu’on annonce qu’il a passé avec succès la première partie du SQE. Rien que ça! Comme quoi, nos amis britanniques de Lawhive ne plaisantent pas, et sont prêts à bousculer le secteur du droit aux États-Unis, opportunément qualifié de « prêt pour la révolution » par Schuster Tanger de TQ Ventures.
Pour rester dans l’esprit du foot, Harry Maguire et Reece James, non contents de marquer sur le terrain, se sont aussi scorlés une place dans l’échiquier juridique de demain en participant à cette ronde de financement avec quelques manœuvres dignes des meilleures deflectors du business. À cet égard, espérons qu’ils ne nous en feront pas voir trente-six chandelles !
Source : Techcrunch