Il paraît que la lune, c’est loin, mais pas autant que les délais de la NASA ! Dans un énième rebondissement digne d’une soap opera intergalactique, la NASA a annoncé un nouveau calendrier pour ses fameuses missions Artemis visant à envoyer des astronautes sur la lune. Souvenez-vous, après un premier délai annoncé en janvier, voilà qu’un second report vient titiller notre impatience céleste. Le suspense grandit, mais heureusement, on garde cette excitation lunaire bien au chaud.
La cause de ce contretemps ? Un petit pépin avec le bouclier thermique du véhicule Orion lors du vol d’essai non habité Artemis 1. Apparemment, le bouclier s’est senti un peu trop cosy et a décidé de bronzer plus que de raison. Même si la capsule aurait gardé un équipage au frais, on préfère éviter la préférence naturelle pour les bains de chaleur lorsque des astronautes sont de la partie. Personne n’a envie de faire des toasts d’astronautes, voyons !
Reid Wiseman, l’astronaute chargé de piloter Artemis II, nous confie, la voix pleine d’espoir stellaire : « Victor, Christina, Jeremy et moi avons suivi tous les aspects de cette décision, et nous sommes reconnaissants à la NASA pour sa transparence et sa volonté de prendre des décisions dans l’intérêt du vol spatial humain. Voler avec Artemis 2 est un privilège et un pas de plus vers une exploration humaine durable de la lune et de Mars. ». En toute confiance, il s’envolera aux côtés de Victor Glover et Christina Koch de la NASA et Jeremy Hansen de l’Agence spatiale canadienne.
Finalement, chaque retard est un pas de géant pour la sécurité spatiale.
L’Artemis 2 promet une odyssée de dix jours autour de notre satellite chéri, avant un retour fracassant vers notre chère planète bleue. Même si l’équipage ne posera pas ses bottes d’astronautes sur le sol lunaire cette fois-ci, ce vol d’essai servira à accumuler des données sur la capsule Orion avant l’imminente mission Artemis 3 qui, elle, s’attaquera au pôle Sud de la lune. Bref, les Terriens sont impatients de marquer la lune de leur empreinte, à la Neil Armstrong style.
En conclusion, il semble que, dans l’espace comme dans la vie, il faut être prêt à patienter et vérifier ses preuves trois fois plutôt qu’une. Alors, chers lecteurs, armez-vous de patience et scrutez les étoiles, car un petit retard en vaut parfois la chandelle… ou la fusée, devrais-je dire ! Après tout, on n’est jamais à l’abri d’une surprise venu tout droit de l’espace !
Et hop, un petit jeu de mot pour finir en légèreté : « L’espace, c’est vraiment un lieu où il faut savoir atterrir sur ses pieds ! » 🌕
Source : Engadget