« Créer, c’est d’abord donner une forme à son destin », disait Albert Camus. Mais dans notre ère numérique, il semble que « recycler » aussi cherche à redéfinir son destin, avec une touche de technologie et un peu d’ingéniosité robotique.
Le recyclage aujourd’hui, c’est un peu comme commander un plat exotique en ligne : vous n’êtes jamais sûr de ce que vous allez recevoir, ni comment l’apprécier. Seulement 32 % des déchets recyclables trouvent réellement le chemin de la réutilisation, un pourcentage qui crie désespérément : « Aidez-moi ! » Imaginez un monde où nous pourrions tous jeter nos déchets dans un seul et unique bac. Ah, le rêve ! Malheureusement, l’intégration humaine rend cette utopie bien trop coûteuse.
C’est ici que les robots arrivent à la rescousse, tel l’avatar mécanique d’un super-héros du tri. Des entreprises comme Glacier et même le géant Apple se lancent dans une course effrénée pour automatiser ce défi. Et devinez quoi ? On vient d’entrer dans l’ère où les robots prennent les commandes des centres de tri.
Robotalisation du recyclage : la science-fiction s’invite dans nos déchets.
Et voici Amp Robotics qui se démarque avec un modèle d’affaires digne d’un film de science-fiction. L’entreprise de 10 ans d’âge a déployé environ 400 robots dans ses centres et n’entend pas s’arrêter là. Les caméras et l’IA travaillent main dans la main (ou plutôt bras mécanique) pour trier les matériaux avec une précision chirurgicale. À noter, chaque entreprise peut ajuster les modules de tri en fonction de leurs besoins spécifiques. Alors, qui disait que le recyclage était ennuyeux ?
Amp Robotics a récemment récolté 91 millions de dollars grâce à un tour de financement de Série D, un peu comme la version « révolution durable » de nos startups préférées sur Kickstarter. Ce sont Congruent Ventures, Blue Earth Capital, et consorts qui ont mis la main à la poche pour soutenir cette transition de l’homme à la machine.
Cependant, le montant reste un pas en dessous de la Série C précédente, qui avait amassé 104 millions de dollars. Cela témoigne des difficultés actuelles rencontrées par nombre de startups dans leur quête de fonds alors qu’elles passent à un niveau supérieur.
Mais, que seraient les innovations sans une bonne pointe d’humour pour clore notre débat technologique ? Si ce modèle de recyclage continue à prospérer, il se pourrait bien que même nos déchets finissent par plier bagage et mettre la main à la pâte… ou du moins, un bras robotique. Après tout, comme disent les robots, « c’est en triant qu’on devient tri-bleur ».
Source : Techcrunch
