Les mystères de l’univers sont-ils sur le point d’être percés grâce à Hubble ? Le télescope spatial a capturé des images étonnantes et intrigantes de l’espace entourant un quasar, révélant des éléments encore non identifiés. Qu’est-ce que cela signifie pour notre compréhension des quasars et des trous noirs supermassifs qui les alimentent ?
Les quasars, ces noyaux de galaxie éblouissants datant de l’univers primitif, ne sont-ils que de simples étoiles perdues dans le firmament ? D’apparence étoilée depuis la Terre, ils ne sont en fait que la lumière résultant de l’engloutissement par des trous noirs supermassifs. Le télescope Hubble, un projet commun de la NASA et de l’Agence spatiale européenne, a exploré de près le quasar 3C 273, situé à environ 2,5 milliards d’années-lumière de notre planète. Qu’est-ce qui pourrait bien se cacher dans ces clichés d’une netteté encore jamais atteinte ?
« La communauté scientifique est en émoi, car jamais un tel niveau de détail n’avait été observé », s’enthousiasme Bin Ren de l’Université Côte d’Azur. Les images de Hubble ont révélé divers « blobs » et une étrange forme en L, qui suscitent une kyrielle d’interprétations. Ces formes irrégulières pourraient-elles être des galaxies satellites sur le point de plonger dans le trou noir au centre du quasar ?
Les quasars, témoins lumineux de l’univers naissant, continuent de défier notre compréhension.
Ces observations soulèvent des questions essentielles. Le télescope Webb, qui est l’un des observatoires spatiaux les plus avant-gardistes, pourra peut-être apporter des réponses en captant la lumière infrarouge de ces objets non identifiés. Mais peut-on réellement prédire ce que nous dévoilera l’infini cosmos ?
Considérés comme inappréhendables, les trous noirs semblent se jouer de notre compréhension. Sans surface tangible, ils possèdent néanmoins un point de non-retour, l’horizon des événements. Les découvertes récentes autour des trous noirs par Hubble renforcent l’hypothèse selon laquelle ils se forment dans les noyaux poussiéreux de galaxies en plein effervescence stellaire. Cela pourrait-il expliquer pourquoi les quasars ne se trouvent qu’à des centaines de millions d’années-lumière ?
Les quasars, ces reliques d’un passé cosmique lointain, ouvrent une perspective inestimable sur l’évolution de l’univers. Le quasar 3C 273, parmi les plus anciens découverts, brille plus intensément que 4 000 milliards de soleils. Est-il possible d’imaginer l’immensité de cet éclat depuis notre petite place dans le cosmos ?
Avec l’aide du coronographe, les chercheurs ont ainsi pu observer de plus près le jet impressionnant de 300 000 années-lumière qui s’échappe du quasar. Curieusement, il semble que ce jet s’accélère au fur et à mesure qu’il s’éloigne du trou noir. Quels secrets supplémentaires l’univers est-il prêt à révéler à ceux qui osent regarder ?
Source : Mashable