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Credits image : Mika Baumeister / Unsplash

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Supervision Bancaire, Courant Passe

« Quand votre application de paiement vous laisse tomber, c’est gênant, comme oublier son mot de passe devant ses collègues. » Voilà une situation cocasse que Google et le CFPB sont en train de vivre avec la supervision de Google Payment Corp. En effet, le Bureau de protection financière du consommateur (CFPB) a décidé de surveiller de près Google après avoir constaté que cette entreprise de tech répond aux critères légaux requis. Le CFPB, cet œil de Moscou des transactions bancaires et applications de paiement numérique, vient tout juste de boucler une décision pour superviser ces dernières.

Cependant, l’éléphant dans la pièce concerne Google Pay, notamment son service de paiement de pair à pair (P2P), retiré des États-Unis plus tôt cette année. Selon l’ordre émis par le CFPB, Google serait impliqué dans des pratiques posant des risques pour les consommateurs, notamment liée à la gestion des transactions erronées et à la prévention des fraudes. Parmi les doléances, les clients ont signalé que Google ne procédait pas suffisamment aux investigations nécessaires ou à l’explication des résultats de ces enquêtes. Tout ceci semble renvoyer l’image d’un géant tech en mode « ostrich », tête dans le sable, qui feint l’ignorance face aux accusations.

Pour mettre les points sur les ‘i’, le CFPB a fait remarquer que cet ordre n’équivaut pas à dire que Google est coupable de tous ces maux. Ils ne demandent pas non plus à ce que l’on mène des examens de supervision. Quoi qu’il en soit, Google ne l’entend pas de cette oreille et a décidé de mettre les mains dans le cambouis judiciaire pour contester cette décision, affirmant que c’est « une faute de gouvernement s’égarant hors de ses prérogatives ».

« Google est en plein dans une danse avec le gouvernement, mais le rythme ne semble pas harmonieux. »

Dans une déclaration auprès de TechCrunch, un porte-parole de Google a insisté que cette supervision était une exagération, surtout que le service n’est plus en vigueur aux États-Unis. C’est un peu comme pointer un extincteur pour éteindre un feu… qui n’existe plus. Pourtant, le CFPB n’a pas dévié de sa trajectoire, il maintient fermement que la cessation de Google Pay aux USA n’est pas un motif d’abstention vis-à-vis de sa désignation pour une supervision. Il semble toutefois ouvert à revoir la nécessité d’un examen.

En somme, la saga Google contre CFPB s’annonce aussi spectaculaire qu’un feuilleton télévisé. Les flammes de la controverse continuent d’alimenter ce dossier alors que le géant de la tech et l’institution se battent pour établir qui aura le dernier mot. Une chose est sûre, ce n’est pas encore fini. Alors que Google tente de s’extirper des cordages administratifs, le CFPB semble prêt pour un autre round.

Et pendant que certains se battent pour superviser, d’autres disent qu’il faut juste « laisser Google rouler ». Qui sait ? Parfois, le plus simple serait de laisser les fusibles recharger avant que le combat ne devienne une farce automnale sur le thème de la supervision bancaire.

Source : Engadget

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