« Si vieillir était un art, alors l’intelligence artificielle serait la nouvelle Mona Lisa, avec son sourire mystérieux qu’elle dévoile dans les mammographies. »
Dans le vaste monde des technologies médicales, une étude récente nous catapulte directement dans un récit digne d’un épisode de la série « Black Mirror ». Une entreprise américaine spécialisée dans le dépistage du cancer du sein propose que l’intelligence artificielle pourrait bien être le Picasso des diagnostics médicaux. En effet, les femmes ayant investi dans des mammographies rehaussées d’IA ont vu leurs chances de dépistage du cancer augmenter de 21 %. Oui, vous avez bien entendu, l’IA ne peint pas que des moutons !
La société DeepHealth, chouchoute du géant de la radiologie RadNet, a présenté ses trouvailles lors du rassemblement annuel de la Radiological Society of North America (RSNA pour faire plus court et branché). Cette étude a suivi près de trois-quarts de million de femmes sur une période d’un an. Les résultats ? Un bond de 43 % dans les taux de détection du cancer pour celles utilisant ce programme bien particulier. Cependant, une pincée de femmes a décidé d’assaisonner leur dépistage d’un zeste d’IA approuvée par la FDA, offrant ainsi un set de « yeux électroniques » pour assister les radiologues dans leur quête des anomalies.
Quand la technologie devient un outil au service de la santé, elle esquisse de nouvelles perspectives.
Cependant, tout n’est pas aussi clair qu’une radiographie : l’étude suggère que 22 % de cette augmentation de détection est dûe au fait que des patientes à risques plus élevés ont préféré s’inscrire d’elles-mêmes. Cela évoque donc un biais de sélection. Mais le reste des gains, soit 21 %, peut être attribué à l’IA qui booste les taux de rappel pour des analyses d’imagerie supplémentaires. Cela dit, les chercheurs construisent déjà la suite du feuilleton et espèrent « mieux quantifier » les véritables bénéfices de l’IA à l’aide d’essais randomisés contrôlés. La quête pour les vérités médicales continue, avec l’IA en premier rôle.
Rire ou pleurer de ces nouvelles avancées ? Choisis ton camp. Mais une chose est sûre, l’intelligence artificielle s’impose dans le monde de la médecine. Ce que l’histoire retiendra ? Que ça fonctionne en tout cas mieux que de demander à Alexa de diagnostiquer un rhume !
Source : Techcrunch
