woman seating on drop side truck

Credits image : Andy Al Mesura / Unsplash

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Tirer la Nikola du péril

« S’il y a bien une chose que l’argent ne peut acheter, c’est la sérénité… et visiblement quelques camions électriques ». Voilà une maxime qui pourrait bien résonner chez Nikola Corp., le fabricant de camions électriques et à hydrogène, en pleine quête de fonds pour éviter de se faire écraser par ses dettes.

Pour ceux qui n’ont pas suivi les épisodes précédents, Nikola Corp. vit une véritable télénovela industrielle, avec son fondateur, Trevor Milton, condamné pour fraude. Entre promesses enflammées de technologies révolutionnaires et réalité quelconque, Milton a endommagé la réputation de sa compagnie, et ce, à grands coups de déclarations exagérées. Aujourd’hui, il fait appel de sa condamnation à une peine de prison de quatre ans, tout en étant sommé de rembourser Nikola à hauteur de 167,7 millions de dollars.

Dans cet océan de complications, la société essaie de reprendre le large. Avec une production de 203 camions cette année, un record pour eux, mais au prix d’une perte nette colossale de 481 millions de dollars, Nikola espère bien que la vente de 300 à 350 semi-remorques à hydrogène FCEV d’ici fin 2024 pourrait amorcer un virage salvateur.

L’espoir fait vivre, mais pas forcément les camions électriques sans stratégie financière solide.

La parade financière de Nikola ? Une levée de fonds de 100 millions de dollars par la vente d’actions ordinaires. Cette danse sur le fil conviendra aux nouveaux investisseurs, mais risque de diluer les parts des actionnaires actuels. Nikola prévoit d’utiliser ces capitaux pour le fonds de roulement, mais garde ouverte la possibilité d’investir dans des entreprises ou technologies complémentaires, ce qui ressemble à une manière élégante de dire “à voir selon l’humeur du marché”.

Nikola a également fait les yeux doux aux détenteurs de billets convertibles, en cherchant à transformer leurs créances en actions. Une stratégie faite pour leur offrir une stratégie de sortie tout en assouplissant les flux de liquidités. Qui plus est, une levée récente de 65 millions de dollars leur a permis de rembourser intégralement leurs obligations de série B-1. Une étincelle de lumière dans un paysage financier chaotique.

Avec un total de 656 millions de dollars en passifs, Nikola abat encore ses cartes pour rester dans la course. Car, comme dirait le dicton : mieux vaut vendre des actions que sa chemise.

Alors, face à ces défis ambitieux, on espère que Nikola saura se redresser et ne pas finir sur le banc de touche de l’industrie des camions électriques. Et qui sait, peut-être trouveront-ils la formule magique pour aller de l’avant. Comme on dit, même un semi-remorque malheureux doit garder son poteau de sourire, ou plutôt son tableau de bord.

Source : Techcrunch

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