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Credits image : Timothy Hales Bennett / Unsplash

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Quand les Réseaux Sociaux passent à la loupe

Afin de paraphraser un monstre sacré du cinéma : « Les réseaux sociaux, c’est un peu comme la moutarde, parfois ça monte au nez ! » Et si nos gouvernements commençaient à s’inquiéter de leurs effets secondaires, comme ce fut le cas avec le tabac ?

Ah, la Californie ! Si connue pour ses plages dorées et ses étoiles hollywoodiennes, elle pourrait bientôt briller pour une nouvelle raison. Le procureur général Rob Bonta et la députée Rebecca Bauer-Kahan, champions des causes bien-pensantes, ont introduit un projet de loi intitulé AB 56. L’objectif ? Imposer aux réseaux sociaux d’afficher une étiquette d’avertissement sur les impacts potentiels sur la santé mentale de leurs utilisateurs. Parce que, avouons-le, entre les dog faces et les philtres de beauté, l’effet miroir sur nos neurotransmetteurs est aussi imprévisible qu’un match de ping-pong entre chats.

Ce projet de loi californien n’est pas le premier de son genre. Il s’inscrit dans la lignée d’initiatives visant à rendre le cyberespace moins menaçant pour nos jeunes esprits. Rappelons-nous de cette lettre ouverte signée par 42 procureurs généraux américains. Leur suggestion ? S’inspirer des paquets de cigarettes en adoptant un avertissement sur la santé pour les réseaux sociaux. Le général de la santé publique américaine, Vivek Murthy, a suggéré que cette mesure pourrait se révéler aussi dissuasive que celles adoptées pour le tabac.

Un réseau social étiqueté est un réseau social à utiliser… avec modération.

Le rapport « Social Media and Youth Mental Health » publié par le général de santé publique en 2023 a secoué les consciences. Selon ce rapport, passer plus de trois heures par jour sur les réseaux sociaux double les risques de problèmes de santé mentale pour nos enfants. Allez expliquer ça à un ado scotché à son écran TikTok ! Cependant, même avec le meilleur des avertissements, il faudra plus qu’une étiquette pour remédier à la complexité des problèmes rencontrés par les jeunes en ligne.

Et pendant ce temps, au Texas, un projet de loi plus ambitieux visant à interdire les contenus « nuisibles » aux adolescents sur les réseaux sociaux a récemment été rejeté. Mais l’idée d’étiquettes d’avertissement semble bien plus réaliste, surtout en considérant l’historique légal en Californie. Alors que la surveillance de masse reste une préoccupation majeure selon la Federal Trade Commission, les étiquettes d’avertissement pourraient être un premier pas bienvenu, même si l’on se dit qu’un avertissement « Êtes-vous certain de vouloir scroller encore ? Une sieste peut aussi être productive ! » serait plus adapté.

En fin de compte, à l’ère numérique où nous vivons, il est crucial de rappeler que même un émoticône heureux peut cacher bien des chagrins. Et si vous pensez que mettre un avertissement est exagéré, souvenez-vous : mieux vaut prévenir que de soigner son nombre d’heures en ligne ! Quoiqu’il en soit, les réseaux sociaux devraient peut-être penser à changer leur slogan pour « Likez avec modération ».

Source : Engadget

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