« Dans le monde des qubits, tout est à peu près incertain, sauf quand Google débarque avec ses chips! » Voilà une phrase qui pourrait résumer avec humour les dernières aventures de Google sur la planète quantique. Officiellement, la firme de Mountain View a dévoilé son dernier-né, le chip quantique Willow, propulsé sur la scène avec la fanfare médiatique digne d’un blockbuster de science-fiction.
Le Willow attire l’attention, non pas parce qu’il promet la suprématie quantique, mais parce que Google a su diminuer les erreurs souvent associées aux ordinateurs quantiques en ajoutant plus de qubits dès le départ. Affaire à suivre pour les amateurs de physique quantique!
Il semble que cette fois, Google a modéré ses ardeurs comparées à 2019 lorsqu’il clamait la suprématie quantique, une déclaration rapide qu’on pourrait qualifier de… tournée de piste, selon certains chercheurs. Mais attention, derrière ces chiffres hypnotiques et ces promesses électrisantes, que cachent réellement ces nouvelles avancées?
Le bal quantique continue, et Google compte bien y mener la danse, même si la musique reste quelque peu abstraite.
L’ancien chip RCS de Google était réputé pour accomplir un exploit spécifique: l’échantillonnage de circuits aléatoires, une prouesse qui n’a pas vraiment révolutionné le monde, faute d’applications concrètes reconnues. Cependant, Google persiste et signe en déclarant que cette performance est un étalon universellement reconnu du computing quantique.
Sur la scène de la compétition, ses rivaux IBM et Honeywell ont adopté d’autres indicateurs, comme le quantum volume, pour vanter leurs prouesses. Pour faire de vraies comparaisons, il faudra attendre que Google se pique au jeu des chiffres. Pour l’instant, les « quanticiens » restent sur leurs gardes face au mystère Willow.
Pour finir sur une note légère, on peut dire que le monde quantique est tellement complexe que même Schrödinger aurait du mal à décider si le chat est mort ou vivant avec Willow en jeu! Caractériser cette puce pourrait nécessiter plus qu’un simple chat, aussi virtuel soit-il.
Source : Engadget