« Ceux qui disent que l’univers est né avec un Big Bang sont ceux qui disent aussi que vos plantes suffoquent quand on les arrose trop. Peut-être que l’univers avait simplement besoin d’un peu plus d’espace pour respirer. »
Ah, l’univers et ses mystères ! On nous a toujours raconté l’histoire du Big Bang comme si c’était la meilleure explosion depuis que les feux d’artifice ont été inventés. Mais détrompez-vous, chers lecteurs, cette fameuse explosion n’en est pas une ! Introduisons un peu de facétie dans l’univers des étoiles et des galaxies : si le Big Bang n’est pas un coup de pétard, qu’est-ce donc ?
Effectivement, l’idée du Big Bang après réflexion, c’est comme un ballon qui gonfle… sauf qu’il ne s’agit pas d’un ballon dans l’espace, mais bien de l’espace lui-même qui prend de l’ampleur. Les astrophysiciens disent avec amusement qu’on devrait plutôt imaginer tout cela comme un tout petit passage de l’univers à une version extensible, sans point d’origine à proprement parler.
Le Big Bang est un peu comme essayer de comprendre pourquoi votre chat préfère s’asseoir dans des boîtes minuscules : aucune explosion, juste une expansion de possibilités.
Notre univers visible se compose d’une bulle d’environ 92 milliards d’années-lumière, centrée sur notre perspective terrestre. Un peu comme si vous étiez au centre d’un spectacle de marionnettes, sauf que les marionnettes sont des galaxies et que la scène s’étend à l’infini. Mais il ne faut pas oublier que l’univers visible n’est qu’une partie du tableau. Que se passe-t-il au-delà de cette bulle ? On en sait rien pour l’instant, c’est un espace-si proche-impossible-à-voir.
Les astronomes, comme Edwin Hubble avant eux, ont vite réalisé que les galaxies s’éloignaient les unes des autres dans toutes les directions, comme si elles voulaient échapper à une réunion sans fin. Ce qui nous amène à poser la grande question : comment cela peut-il s’expliquer si ce n’est pas une explosion qui a tout propulsé ? C’est là que les lois de la physique viennent souffler de nouvelles idées, plutôt que d’une immense détonation, on parle d’une expansion de l’espace en lui-même.
En 1929, Hubble a fait une découverte surprenante : en observant 24 galaxies, il a remarqué qu’elles semblaient s’évader de la Voie lactée à des vitesses proportionnelles à leur éloignement. Plutôt cool pour un gars armé d’un simple télescope de 100 pouces ! C’est ainsi qu’il a mis en lumière que l’univers s’étendait à un rythme constant, nommé depuis la « Constante de Hubble ».
Pourquoi alors appelle-t-on cela le Big Bang ? L’appellation vient en tout cas d’un certain Fred Hoyle, astronome britannique, qui n’avait probablement pas de meilleure idée le jour où il en a parlé à la radio. Un bel exemple de l’art de baptiser les événements cosmiques probablement.
Finalement, l’univers se dilate toujours, plus de 13,8 milliards d’années après. Alors la prochaine fois que vous entendrez parler du Big Bang, pensez moins TNT et plus stretching cosmique. Comme dirait Hoyle, « Bazinga », mais en beaucoup plus grand, vraiment.
Source : Mashable