« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il contribue largement à augmenter le capital-risque. » Si Databricks était une comédie romantique, elle jouerait le rôle du prétendant milliardaire qui fait briller les yeux des investisseurs. Selon Reuters, Databricks est sur le point de boucler un tour de table record de 9,5 milliards de dollars, valorisé à 60 milliards de dollars. Et ce n’est pas tout ! Les employés pourraient bien voir leur part s’envoler avant la clôture finale.
C’est Thrive Capital qui mène la danse, accompagné de partenaires fidèles tels qu’Andreessen Horowitz, Insight Partners et le fonds souverain de Singapour, GIC. À peine 17 jours plus tôt, Reuters nous narrait que l’affaire s’arrêterait à 8 milliards de dollars avec une valorisation de 55 milliards. Eh bien, il semblerait qu’entre temps, l’euro millions ait fait un détour par Databricks.
Databricks, un acteur qui redouble d’ambition, n’a pas fini de surprendre le monde de la tech.
Que même l’OpenAI, avec son tour de table de 6,6 milliards de dollars en octobre dernier, se retrouve surclassé ! Et oui, Databricks pourrait aussi signer pour une petite dette de 4,5 milliards, histoire de mettre du beurre dans les épinards quantiques.
Cependant, quand on pense au prix reporté de 92,50 $ l’action, certains VCs se réjouissent à voix basse. Pourquoi ? Car face à Snowflake, le concurrent-hostile-à-présenter-chaque-anniversaire, Databricks se sent plutôt bien dans ses baskets numériques. Rappelons que Snowflake affiche actuellement une capitalisation boursière flirtant avec les 56 milliards de dollars. C’est pas tous les jours qu’on rivalise avec des flocons aussi rentables.
S’il y a bien une moralité à tirer de ce conte capital-risquien, c’est : « Pourquoi économiser quand on peut en offrir davantage ? »
Source : Techcrunch