« L’énergie, c’est soit une question d’illumination, soit la source de toutes nos motivations! »
Dans le monde épatant de la tech, les attentes ne cessent de grimper en flèche et même des géants du pétrole comme Exxon Mobil enfilent leur cape de superhéros énergétiques pour suivre le rythme. La semaine dernière, Exxon a annoncé son intention de construire une centrale électrique destinée aux centres de données. Apparemment, lorsqu’il s’agit de stocker des selfies et des mèmes, on n’a jamais assez de courant ! Des estimations prévoient que près de la moitié des nouveaux centres de données d’IA pourraient être à court d’énergie d’ici 2027.
Actuellement, Exxon joue déjà les électrotechniciens pour ses propres opérations. Mais ce projet serait une première : un générateur à gaz naturel produisant plus de 1,5 gigawatts pour des clients externes. Pas question de seulement crayonner des plans de centrale, Exxon prévoit aussi de jouer à cache-cache avec le carbone, en capturant et stockant plus de 90% du dioxyde de carbone généré. Attention, ça va décoiffer !
Ce plan audacieux a de quoi éclairer même les plus sceptiques sur la lumière que l’avenir énergétique pourrait nous donner.
En évitant de raccorder la centrale au réseau électrique, Exxon contourne les obstacles réglementaires comme un champion de slalom géant. Mystérieuse comme une série Netflix, l’emplacement de cette future installation reste inconnu. Du côté des acteurs du nucléaire, les délais s’étendent jusqu’aux années 2030, alors que la centrale d’Exxon devrait pointer le bout de ses turbines d’ici cinq ans seulement.
Et comme toujours dans le monde des géants, la concurrence est de mise. Les énergies renouvelables, rapides à déployer et toujours à la baisse côté coût, ne font pas de cadeaux. Google s’est récemment lancé dans une frénésie énergétique renouvelable à hauteur de 20 milliards de dollars, tandis que Microsoft s’ancre dans une coalition de 9 milliards visant le même horizon.
Le hic pour Exxon, c’est que capturer du carbone, ça fait chauffer le portefeuille plus que le charbon. Avec les crédits d’impôt disponibles grâce à l’Inflation Reduction Act, peut-être que la compensation financière fera un peu passer la pilule. Néanmoins, même le capturer reste un jeu de hasard à grande échelle : dans certains cas, c’est un succès, mais dans d’autres, comme le fameux projet canadien, il reste à moitié plein malgré les grandes ambitions annonçées.
Alors, pendant qu’Exxon s’efforce de garder une longueur, et surtout un mégawatt, d’avance, la conclusion est limpide : l’avenir de l’énergie sera jouissif à observer, un peu comme espérer qu’une batterie de smartphone ne se vide pas en un clin d’œil. En attendant, dans ce monde où l’électricité semble vouloir raviver même les tâches les plus obscures, on croise les doigts pour qu’Exxon trouve les watts qu’il lui faut sans faire trop d’étincelles !
Source : Techcrunch
