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Credits image : Kyle Head / Unsplash

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Open Source : Entre licence et délices

« Pourquoi écrire votre propre code quand vous pouvez simplement emprunter celui de quelqu’un d’autre… avec une petite clause en italique? » Voilà sans doute ce que de nombreuses sociétés pensaient avant de jongler entre licences open source et droits plus restreints. La tendance est claire : à mesure que les étoiles de l’open source brillent, certaines s’assombrissent pour éviter que d’autres ne volent leur éclat.

Les entreprises lancées avec de nobles intentions open source se retrouvent souvent à se réfugier derrière des licences plus fermées pour protéger leur précieux butin… pardon, leur produit. Sous la pression des investisseurs, garder l’esprit open source devient un casse-tête après tout. Voyons ensemble comment certaines ont changé leur partition au fil des ans.

Difficile de faire la part des choses entre celles qui renoncent complètement à l’open source et celles qui choisissent des licences moins indulgemment permissives. Movable Type, par exemple, a commencé avec une licence open source en 2007, mais ce modèle a vite montré ses limites économiques. En 2013, l’entreprise a conclu que l’open source « blessait » l’adoption de ses versions commerciales. Aouch!

Dans l’industrie du logiciel, les licences peuvent vite aller de « je t’aime » à « je t’observe ».

2014 fût l’année charnière pour SugarCRM. Adieu la « community edition » open source qu’ils jugeaient inutile à leurs utilisateurs principaux. En chemin, ils ont continué à soutenir la dernière version jusqu’en 2018 avant de tirer leur révérence.

Les tribulations de Redis servent d’avertissement. En 2018, ils ont troqué la licence AGPL pour un modèle restrictive à la sauce Apache 2.0 avec un zest de « Commons Clause ». Autre pionnier du changement, MongoDB, décidait la même année de passer au SSPL pour mettre un frein aux hyperscalers du cloud qui manquaient de générosité.

On pourrait penser que ces péripéties appartiennent au passé. Pourtant, en 2024, Snowplow, spécialisé dans la collecte de données comportementales, a changé de registre pour financer sa technologie prometteuse. Son message était limpide : « tout client qui joue avec notre logiciel doit rendre la pareille ».

Il est clair que naviguer dans ces eaux demande une boussole bien calibrée. Mais, il paraît que même dans le logiciel, on peut avoir le beurre, l’argent du beurre, et le sourire du développeur!

Source : Techcrunch

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