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Credits image : vackground.com / Unsplash

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Quand Cohere dé-cogite : Une affaire de testaments

« L’IA : elle m’observe, elle m’épaule et clique avec moi ! »

Sous le poids écrasant des géants de l’IA comme OpenAI et Anthropic, une startup prouve qu’elle n’a rien d’un simple grain de sable dans la chaussure des titans : Cohere. Cette jeune pousse basée entre Toronto et San Francisco a récemment atteint une évaluation colossale à 5,5 milliards de dollars en juillet dernier. Et, cerise sur le gâteau technologique, l’un des auteurs du fameux papier « Attention Is All You Need », véritable manifeste du modèle de langage suprême (LLM), en est le co-fondateur. Voilà qui donne un sacré coup de projecteur sur Cohere.

Vous imaginez peut-être une petite IA prête à discuter à l’instar de ChatGPT, mais non, Cohere vise bien plus haut. Plutôt que de dérouler son tapis virtuel au grand public, elle se concentre sans relâche sur les entreprises. Incognito auprès de Palantir, elle déploie déjà ses modèles AI auprès de clients non divulgués. Oui, vous me direz, c’est bien mystérieux, comme une enquête d’Hercule Poirot, mais avec du code.

Entre coups de dé et coups de maître, Cohere prépare son jeu en coulisses.

Lors de l’événement DevCon1 en novembre 2024, Billy Trend, un ingénieur de chez Cohere et ex-employé de Palantir, dévoilait que leurs IA sont déjà actives chez certains clients de Palantir. Ce partenariat inédit semble donc rodé pour rivaliser avec les plus grands dans le domaine de la défense, selon une vidéo de présentation. En bon technicien, Trend est resté discret sur les entreprises en question, mais nous a fait miroiter des collaborations aux exigences sévères, comme la capacité de faire de l’inférence en arabe – un avantage compétitif dont Cohere se vante fièrement.

Les clients de Palantir peuvent accéder aux tout derniers modèles IA de Cohere via les fameux « compute modules » au sein de Foundry, leur plateforme phare. Une plateforme qui, soit dit en passant, cible davantage les clients commerciaux que Gotham, principal outil de Palantir pour le secteur de la défense. On pourrait alors imaginer des entreprises prestigieuses comme Airbus, déjà partenaires de Palantir, se joindre à la danse de l’IA.

Malgré des partenariats tape-à-l’œil avec de grands noms comme Fujitsu, Cohere garde le silence radio concernant ses deals avec Palantir. Une discrétion qui suscite bien des questions, notamment celle que TechCrunch n’a pas tardé à poser : l’IA de Cohere a-t-elle vocation à se retrouver en zone militaire ? Aucune réponse pour l’instant, ni de Cohere, ni de Palantir. Le mystère reste entier.

En attendant, OpenAI n’est pas en reste, s’avançant de front dans le secteur de la défense, comme l’atteste son récent partenariat avec Anduril pour perfectionner des technologies de défense anti-drones. La guerre des intelligences artificielles semble être déclarée, et Cohere pourrait bien être le chevalier discret prêt à faire échec et mat. Car en matière d’IA, il n’y a pas qu’une seule manière de tirer son épingle du jeu.

Finalement, il semblerait que Cohere ait trouvé sa place dans cet échiquier technologique. Comme quoi, dans le jeu de l’IA : ce n’est pas toujours le pion qui finit roi, mais parfois, c’est le fou qui fait le dernier carré.

Source : Techcrunch

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