« Pourquoi rouler en Ferrari quand une Twingo peut suffire pour aller au marché ? » se disent certains en parlant des Chromebooks, tentant de trouver le juste milieu entre performances et simplicité.
Les Chromebooks ont su évoluer avec le temps, passant de simples appendices du navigateur Chrome à de véritables alliés technologiques. Avec une autonomie de batterie élégante, une qualité de construction qui ne fait plus grincer des dents, et des mises à jour logicielles qui ne vous obligent pas à changer tous les deux ans, on comprendrait que vous soyez tenté(e) d’en faire votre prochain ordinateur portable, surtout si vous vous contentez de surfer sur la toile intergalactique.
En automne dernier, Google a clarifié les choses avec le label « Chromebook Plus », une initiative qui apporte un peu plus de compréhension dans cette jungle informatique. Mais que vous soyez adepte du « je clique et j’avance » ou un guerrier de la souris, vous devrez encore naviguer entre les modèles, les prix et la puissance avant de trouver l’élu de votre cœur digital. Fort de mes années de tests chromatique (à compléter : test A et B n’ont jamais été aussi vrai), je vous partage ce qu’il faut surveiller lors de votre quête de l’outil idéal.
Ne vous faites pas berner par l’appât du gain, parfois, moins c’est vraiment plus.
Alors, pourquoi ce battage autour de Chrome OS quand les PC Windows continuent de tourner comme des horloges – ou plutôt comme des horloges parfois un peu capricieuses ? Pour faire court, officiellement, la simplicité. Chrome OS a l’élégance de se concentrer sur l’essentiel. Pas de logiciels superflus à désinstaller, un démarrage en un claquement de doigts, et une réinitialisation d’usine qui ne nécessite pas une pause déjeuner. C’est programme minimal mais fonctionnel.
Cependant, pour les utilisateurs qui aiment s’installer confortablement dans des logiciels sophistiqués, la nature simplifiée de Chrome OS s’avère un obstacle de taille. Pas de Lightroom pour les éditeurs photo, ni de Visual Studio pour les développeurs. Mais n’enterrez pas encore ces petites bêtes technologiques, car pour tous ceux dont les métiers se conjuguent à travers un simple navigateur web, le Chromebook est une alternative robuste.
C’est aussi une question de philosophie. Là où le Chromebook prime, c’est dans sa capacité à fonctionner comme le fidèle destrier du surfeur du web moderne, sans s’empêtrer dans les sables mouvants des logiciels encombrants. Alors, avant de tirer un câble sur ceux qui optent pour Chrome OS, rappelez-vous qu’une solution compacte a souvent les muscles bien entraînés pour remplir des missions spécifiques. Elle prouve bien qu’il n’est pas nécessaire d’être sous Windows pour s’ouvrir au monde. Allez donc, jetez un œil – ça pourrait valoir le coup, quitte à surfer un peu plus léger.
Alors, êtes-vous prêt à donner une chance à cette petite révolution informatique aux allures simplistes ? Si oui, n’oubliez jamais, dans le monde des technologies : c’est souvent l’arbre qui Chrome qui cache la forêt.
Source : Engadget